En annonçant le décaissement de 10 milliards de Fcfa en faveur du processus de sortie de crise, face à la mission conjointe du Fonds monétaire international (Fmi), de la Banque mondiale (Bm) et de la Banque africaine de développement (Bad), le ministre Diby savait exactement à quelle porte il frappait. En effet, comme il l’a souligné lui-même, «la gestion du programme économique et financier reste soumise à l’influence du processus de paix sur l’environnement de sortie de crise de façon globale». Et c’est justement la revue de ce programme économique et financier conclu avec les deux institutions qui fait l’objet de la présence de leur délégation internationale en Côte d’Ivoire depuis le 15 septembre. Conduits par Mme Doris Ross, les experts viennent pour la troisième fois (après septembre 2009 et mars 2010), passer au peigne fin, les avancées et les difficultés du programme. A ce sujet, le chef de la mission conjointe, Doris Ross, a dit : «je suis curieuse de savoir comment s’est déroulée la situation budgétaire, mais aussi les réformes structurelles. Le programme de la Côte d’Ivoire était ambitieux car il y avait beaucoup à faire». Pour le reste, elle a donné rendez-vous à la fin de la mission, le 29 septembre, pour partager les résultats.
L’enjeu es de taille, puisque le pays joue le décrochage du point d’achèvement dans le premier semestre 2011.
C’est avec optimisme que le ministre a donc lancé aux évaluateurs internationaux: «je vous invite, avec l’ensemble de vos collègues, à évaluer les avancées et faire vos recommandations pour les derniers efforts à faire pour l’atteinte de cet objectif (Ndlr : point d’achèvement)». Mais, en fin stratège, le ministre de l’Économie et des Finances n’a pas manqué de livrer un tableau synoptique de ce qui a été fait entre la dernière mission de mars et celle qui vient de débuter.
Performances semestrielles
M. Charles Koffi Diby a alors donné les bons points économiques réalisés, sur l’intervalle de six mois passé. «Le collectif budgétaire a été adopté par ordonnance le 5 août 2010, pour mettre en cohérence le budget de l’État et les engagements du programme traduits dans le tableau des opérations financières de l’État», a-t-il indiqué. Continuant, il a fait remarquer que l’exécution du budget est suivie comme du lait sur le feu, au quotidien. D’ailleurs, le ministre a souligné :«les données transmises mensuellement et en particulier à la fin juin 2010, ainsi que la présente revue qui devront certainement donner de meilleures appréciations sur ce volet important». Quant aux réformes sectorielles, les efforts sont maintenus. En ce qui concerne la dette, la bonne gestion de ce chapitre a déjà porté ses fruits. Les efforts de restructuration ont permis à la Côte d’Ivoire de voir 800 milliards de Fcfa de sa dette annulés (soit 513 milliards Fcfa au titre du club de Paris et 287 milliards pour le compte du club de Londres. Ce n’est pas tout.
Le ministre a également relevé en second lieu, les avancées enregistrées sur la route d’un retour à une situation politique normale par la présidentielle. Ici, les derniers bons points se résument en l’encasernement des Forces armées des forces nouvelles en voie d’achèvement, la fin du contentieux sur la liste électorale, le lancement de l’unicité des caisses, l’approbation par décret présidentiel de la liste électorale définitive ainsi que sa validation par l’ensemble des parties et sa remise officielle à la Commission électorale indépendante.
Autant dire que les évaluateurs internationaux auront de la matière concrète dans leur mission. Quant à ses équipes techniques, il les a mises à la disposition de la mission pour les aider à mieux apprécier les performances. Toute chose qui doit permettre à la délégation de défendre efficacement le dossier Côte d’Ivoire auprès des instances de décisions du Fmi, de la Bm et la Bad.
Adama Koné
L’enjeu es de taille, puisque le pays joue le décrochage du point d’achèvement dans le premier semestre 2011.
C’est avec optimisme que le ministre a donc lancé aux évaluateurs internationaux: «je vous invite, avec l’ensemble de vos collègues, à évaluer les avancées et faire vos recommandations pour les derniers efforts à faire pour l’atteinte de cet objectif (Ndlr : point d’achèvement)». Mais, en fin stratège, le ministre de l’Économie et des Finances n’a pas manqué de livrer un tableau synoptique de ce qui a été fait entre la dernière mission de mars et celle qui vient de débuter.
Performances semestrielles
M. Charles Koffi Diby a alors donné les bons points économiques réalisés, sur l’intervalle de six mois passé. «Le collectif budgétaire a été adopté par ordonnance le 5 août 2010, pour mettre en cohérence le budget de l’État et les engagements du programme traduits dans le tableau des opérations financières de l’État», a-t-il indiqué. Continuant, il a fait remarquer que l’exécution du budget est suivie comme du lait sur le feu, au quotidien. D’ailleurs, le ministre a souligné :«les données transmises mensuellement et en particulier à la fin juin 2010, ainsi que la présente revue qui devront certainement donner de meilleures appréciations sur ce volet important». Quant aux réformes sectorielles, les efforts sont maintenus. En ce qui concerne la dette, la bonne gestion de ce chapitre a déjà porté ses fruits. Les efforts de restructuration ont permis à la Côte d’Ivoire de voir 800 milliards de Fcfa de sa dette annulés (soit 513 milliards Fcfa au titre du club de Paris et 287 milliards pour le compte du club de Londres. Ce n’est pas tout.
Le ministre a également relevé en second lieu, les avancées enregistrées sur la route d’un retour à une situation politique normale par la présidentielle. Ici, les derniers bons points se résument en l’encasernement des Forces armées des forces nouvelles en voie d’achèvement, la fin du contentieux sur la liste électorale, le lancement de l’unicité des caisses, l’approbation par décret présidentiel de la liste électorale définitive ainsi que sa validation par l’ensemble des parties et sa remise officielle à la Commission électorale indépendante.
Autant dire que les évaluateurs internationaux auront de la matière concrète dans leur mission. Quant à ses équipes techniques, il les a mises à la disposition de la mission pour les aider à mieux apprécier les performances. Toute chose qui doit permettre à la délégation de défendre efficacement le dossier Côte d’Ivoire auprès des instances de décisions du Fmi, de la Bm et la Bad.
Adama Koné