Encore des récriminations au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS), à une quarantaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle prévu pour le 31 octobre prochain.
Avant cette date vers laquelle tous les regards sont tournés, des éléments des forces de défense et de sécurité exigent d’avoir des éclaircissements sur certains sujets les concernant.
C’est par un courrier adressé à notre rédaction, que ces soldats en colère égrainent leurs préoccupations portant notamment sur l’éternel problème des maisons de placement, mais aussi un projet dit ‘’d’aide du président de la République pour l’acquisition de terrains nus au profit des FDS’’. Selon les soldats mécontents, la quasi-totalité des souscripteurs grugés dans le placement d’argent sont de leurs corps. De nombreux Ivoiriens, précisent-ils, ont adhéré à cette ‘’affaire ténébreuse’’ « parce que des noms de personnalités du pays dont des membres du carré intime du chef de l’Etat y ont été mêlés sans qu’il n’ait eu de démenti ». Le phénomène des maisons de placement ayant été une affaire publique promue à coup de publicité, les militaires victimes de ce business s’interrogent sur l’indifférence de l’Etat, garant des ‘’intérêts du peuple’’. Et qui aurait pu mettre fin à cette pratique illégale ou, du moins, œuvrer pour que les victimes récupèrent tout ou partie des sommes grugées estimées à des centaines de milliards de F CFA. En ce qui concerne le second sujet et non des moindres qui les fâchent, les plaignants se disent dupés dans cette autre affaire de ‘’terrains des FDS’’ dans laquelle ils soulignent s’être ‘’jetés les yeux fermés, en raison du nom du chef de l’Etat qui y a été associé’’ par le promoteur Touré Ahmed Bouah. Pour eux, c’est ‘’une escroquerie nationale de haut niveau’’ que M.
Ahmed Bouah a tentée, avant de se faire prendre à son propre piège par ses propres contrats qu’il a fait signer à ses souscripteurs. « Pour stimuler et rendre son projet très alléchant, le sieur Touré Ahmed Bouah a mentionné dans le contrat que trois mois après les précomptes, il sera remis à chaque souscripteurs sa lettre d’attribution délivrée par les services du ministère de la Construction. (…). Mais, voilà 4 ans déjà passées et aucune lettre d’attribution émanant dudit ministère… ». Bref, pour les éléments des FDS auteurs du courrier dont copie nous est parvenue, ils sont l’objet d’un abus de confiance qui devrait avoir conduit à l’arrestation du patron de ‘’Sophia immobilier’’, à la suspension des contrats que certains auraient vainement tenté de résilier, et à l’arrêt de facto des prélèvements sur leurs salaires. « M. Touré Bouah a vendu aussi bien au chef de l’Etat qu’aux hommes de loi que nous sommes, des illusions. Nombreux sont ceux qui comptaient sur ce projet pour se bâtir un toit avant la retraite et qui ne savent plus à quel saint de vouer. Certains sont en fin de contrat qui ne peuvent avoir ni leur terrain ni leur argent. Cela s’appelle de l’arnaque ». Aussi ces victimes demandent-elles au chef de l’Etat de régler avec diligence cette affaire avant les échéances électorales d’octobre prochain. Elles préconisent le remboursement pour ceux qui le souhaitent dans leur courrier.
Une correspondance que nous hésiterons dans un premier temps à publier avant de nous résoudre à en rendre le contenu. Ce, mu par la volonté de mettre sur la place publique ce qui se murmure ou se trame avant d’en éprouver des regrets plus tard. Surtout quand la question implique la grande muette.
F.D.BONY
Avant cette date vers laquelle tous les regards sont tournés, des éléments des forces de défense et de sécurité exigent d’avoir des éclaircissements sur certains sujets les concernant.
C’est par un courrier adressé à notre rédaction, que ces soldats en colère égrainent leurs préoccupations portant notamment sur l’éternel problème des maisons de placement, mais aussi un projet dit ‘’d’aide du président de la République pour l’acquisition de terrains nus au profit des FDS’’. Selon les soldats mécontents, la quasi-totalité des souscripteurs grugés dans le placement d’argent sont de leurs corps. De nombreux Ivoiriens, précisent-ils, ont adhéré à cette ‘’affaire ténébreuse’’ « parce que des noms de personnalités du pays dont des membres du carré intime du chef de l’Etat y ont été mêlés sans qu’il n’ait eu de démenti ». Le phénomène des maisons de placement ayant été une affaire publique promue à coup de publicité, les militaires victimes de ce business s’interrogent sur l’indifférence de l’Etat, garant des ‘’intérêts du peuple’’. Et qui aurait pu mettre fin à cette pratique illégale ou, du moins, œuvrer pour que les victimes récupèrent tout ou partie des sommes grugées estimées à des centaines de milliards de F CFA. En ce qui concerne le second sujet et non des moindres qui les fâchent, les plaignants se disent dupés dans cette autre affaire de ‘’terrains des FDS’’ dans laquelle ils soulignent s’être ‘’jetés les yeux fermés, en raison du nom du chef de l’Etat qui y a été associé’’ par le promoteur Touré Ahmed Bouah. Pour eux, c’est ‘’une escroquerie nationale de haut niveau’’ que M.
Ahmed Bouah a tentée, avant de se faire prendre à son propre piège par ses propres contrats qu’il a fait signer à ses souscripteurs. « Pour stimuler et rendre son projet très alléchant, le sieur Touré Ahmed Bouah a mentionné dans le contrat que trois mois après les précomptes, il sera remis à chaque souscripteurs sa lettre d’attribution délivrée par les services du ministère de la Construction. (…). Mais, voilà 4 ans déjà passées et aucune lettre d’attribution émanant dudit ministère… ». Bref, pour les éléments des FDS auteurs du courrier dont copie nous est parvenue, ils sont l’objet d’un abus de confiance qui devrait avoir conduit à l’arrestation du patron de ‘’Sophia immobilier’’, à la suspension des contrats que certains auraient vainement tenté de résilier, et à l’arrêt de facto des prélèvements sur leurs salaires. « M. Touré Bouah a vendu aussi bien au chef de l’Etat qu’aux hommes de loi que nous sommes, des illusions. Nombreux sont ceux qui comptaient sur ce projet pour se bâtir un toit avant la retraite et qui ne savent plus à quel saint de vouer. Certains sont en fin de contrat qui ne peuvent avoir ni leur terrain ni leur argent. Cela s’appelle de l’arnaque ». Aussi ces victimes demandent-elles au chef de l’Etat de régler avec diligence cette affaire avant les échéances électorales d’octobre prochain. Elles préconisent le remboursement pour ceux qui le souhaitent dans leur courrier.
Une correspondance que nous hésiterons dans un premier temps à publier avant de nous résoudre à en rendre le contenu. Ce, mu par la volonté de mettre sur la place publique ce qui se murmure ou se trame avant d’en éprouver des regrets plus tard. Surtout quand la question implique la grande muette.
F.D.BONY