Le fonctionnement et la gestion du groupe médical Tokkushukaî ont ébloui le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé, au cours de sa récente mission. Tellement important dans le système de santé que le gouvernement lui aurait confié la gestion de tous les établissements sanitaires publics de l’archipel volcanique. Et, c’est d’un tel modèle de gestion d’un système sanitaire dont a besoin Aka Aouélé. Leader, manager et gestionnaire, tel est le profil idéal d’un chef d’établissement sanitaire, à l’entendre. Il l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse, jeudi dernier, au Plateau. Et, c’est ce qui justifie, sans doute, les remaniements opérés dans son secteur, il y a quelques semaines. Durant son séjour au ‘’pays du Soleil levant’’, un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et le groupe médical Tokkushukaî. Il vise à coopérer pleinement pour le développement des projets qui vont garantir aux Ivoiriens des soins médicaux de qualité par la modernisation des institutions de santé. Aussi, est-il prévu dans ce protocole, la construction d’un centre de dialyse et la formation continue de son personnel. A ce titre, le groupe médical nippon formera bientôt à Tokyo, 1 médecin, 2 infirmières et 1 technicien biomédical qui se chargeront de la prise en charge des insuffisants rénaux, une fois ce centre ouvert. 10 générateurs de dialyse ont été offerts pour la circonstance à Aka Aouélé. Outre le Japon, il s’est rendu à Paris et a participé à une opération dénommée ‘’médicaments pour la Côte d’Ivoire’’. Une importante quantité de médicaments a été mobilisée en vue d’un don ciblé à 10 districts sanitaires de Côte d’Ivoire. Bien avant ces vo?yages, le premier responsable de la santé a conduit la délégation ivoirienne à la 60ème session du comité régional de l’Oms à Malabo où d’importantes décisions ont été prises.
A.K.
A.K.