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Économie Publié le mardi 21 septembre 2010 | Nord-Sud

Le coût de la fraude

«La fraude dans les bus est due, en grande partie, à la pauvreté», explique Patrice Aka, le directeur de l’exploitation commerciale de la Sotra. La structure dispose de trois types de bus sur les routes. Les bus «express» dont le ticket se vend à 500 Fcfa, les «marchés-bus» et les «monbus» (bus ordinaires), dont les tickets s’achètent à 200 FCfa. En 2009, la Sotra a contrôlé 29% de « monbus » et enregistré un taux de fraude de 0,31%. La structure a contrôlé 6,10% de bus «express». Ces véhicules ont eu un taux de fraude de 0,04%, durant la même année. Quant aux «marchés-bus», il y a eu 6,84% de contrôlés avec un taux de fraude de 0,08%. Cette année, à mi-parcours, les chiffres indiquent que la fraude dans les bus est en hausse. Déjà au premier semestre, fin-juillet, la Sotra a enregistré au niveau des « monbus », un taux de fraude de 0,34% pour 28,07% de véhicules contrôlés. Les bus «express» ont eu un taux de fraude de 0,04% pour 4,03% autobus de ce type contrôlés. Pour un pourcentage de contrôle de 0,89%, les «marchés-bus» ont fait 0,11% de fraude. Ce phénomène n’est pas sans conséquence sur l’activité de la Sotra. Le faible taux de bus contrôlés montre bien qu’une grande partie de ces fraudeurs n’est pas pris en compte dans les chiffres de la structure. Selon Patrick Aka, même une augmentation du nombre de contrôleurs sur la route ne parviendra pas à enrayer le phénomène. La sensibilisation est un moyen envisageable.

R.T
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