Le premier salon international de la coopération Sud-Sud a ouvert ses portes le mardi 21 septembre 2010, au VITIB (Village de la technologie, de la l’Information et de la Biotechnique) de Grand-Bassam. C’était en présence du ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur Privé, Moussa Dosso, représentant le Premier ministre.
Le premier salon international de la coopération Sud-Sud se veut un cadre de rencontres, d’échanges, d’apprentissage, de partage de savoirs et de savoir-faire entre deux mondes : d’un côté, les pays pauvres très endettés (PPTE), dont la Côte d’Ivoire et de l’autre, les pays dits émergents, dont la Chine. Raymond Sibailly, président du Comité de pilotage, a, à l’ouverture, expliqué les enjeux du salon. Il s’agit de permettre, d’une part, aux pays PPTE de s’inspirer du modèle de réussite de ceux dits émergents et d’autre part, de créer les conditions de transfert de compétence, de financement de projets porteurs d’emplois et de richesses, dans le cadre d’un partenariat gagnant. Mais pour y arriver, Raymond Sibailly estime nécessaire que la problématique de garantie de l’Etat pour des emprunts soit réglée. C’est en substance, selon le conseiller du Président de la République, ce qui a motivé l’organisation du présent salon d’Abidjan auquel prennent part plusieurs pays étrangers, à savoir l’Arabie Saoudite, le Cameroun, le Togo, la Chine, la Mauritanie, des représentants d’Abou d’Abi, le Brésil. Tous ont convenu qu’à partir d’une coopération Sud-Sud, beaucoup de choses peuvent être réglées pour les deux mondes. Par exemple, les pays émergents qui disposent 72% des réserves mondiales de changes, peuvent décider d’accorder des prêts aux PPTE, à des taux de remboursement très bas. Ce qui permettra d’investir dans les secteurs productifs. En retour, les pays PPTE serviront de greniers pour les pays émergents en termes de matières premières. Un des avantages de la coopération Sud-Sud, c’est la possibilité de créer les conditions de création et d’installation d’unité de transformation sur place. Ce qui va permettre l’amélioration des conditions de vie et de travail des africains, et partant, de lutter contre la pauvreté. Aux dires de Raymond Sibailly, c’est au regard de ces enjeux qu’il a entrepris d’organiser ce salon. Même s’il bénéficie de la caution du Président de la République et du Premier ministre, les choses ne se sont pas passées aisement. Représentant le chef de gouvernement, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur Privé, M. Moussa Dossa, s’est réjoui de la tenue du salon. Qui selon lui, participe au développement et à la croissance des pays pauvres. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la visite de stands par le ministre et toute sa délégation.
Encadré
Dosso Moussa dit non à la mal-gouvernance
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Dosso Moussa déplore le retard accusé par la Côte d’Ivoire et certains pays africains par rapport aux pays émergents. Selon lui, il y a quelques années en arrière, tous étaient au même niveau. Mais aujourd’hui, beaucoup sont à la traîne du pied. Une des raisons avancée par le représentant du chef de gouvernement, le Premier ministre Guillaume Soro, est l’endettement dont la principale cause est la mal gouvernance. Pour amorcer un réel développement, Dosso Moussa exige la bonne gouvernance à tous les niveaux sans exception. «La bonne gouvernance doit entrer dans le comportement de tous les managers de la Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé. Toutefois, Dosso Moussa s’est montré optimiste. Il pense que la Côte d’Ivoire est capable de relever le défi de la croissance et du développement. Cependant, suggère-t-il, les managers doivent mettre au cœur de leur politique, les hommes et leur bien-être
H.K
Honoré Kouassi
Le premier salon international de la coopération Sud-Sud se veut un cadre de rencontres, d’échanges, d’apprentissage, de partage de savoirs et de savoir-faire entre deux mondes : d’un côté, les pays pauvres très endettés (PPTE), dont la Côte d’Ivoire et de l’autre, les pays dits émergents, dont la Chine. Raymond Sibailly, président du Comité de pilotage, a, à l’ouverture, expliqué les enjeux du salon. Il s’agit de permettre, d’une part, aux pays PPTE de s’inspirer du modèle de réussite de ceux dits émergents et d’autre part, de créer les conditions de transfert de compétence, de financement de projets porteurs d’emplois et de richesses, dans le cadre d’un partenariat gagnant. Mais pour y arriver, Raymond Sibailly estime nécessaire que la problématique de garantie de l’Etat pour des emprunts soit réglée. C’est en substance, selon le conseiller du Président de la République, ce qui a motivé l’organisation du présent salon d’Abidjan auquel prennent part plusieurs pays étrangers, à savoir l’Arabie Saoudite, le Cameroun, le Togo, la Chine, la Mauritanie, des représentants d’Abou d’Abi, le Brésil. Tous ont convenu qu’à partir d’une coopération Sud-Sud, beaucoup de choses peuvent être réglées pour les deux mondes. Par exemple, les pays émergents qui disposent 72% des réserves mondiales de changes, peuvent décider d’accorder des prêts aux PPTE, à des taux de remboursement très bas. Ce qui permettra d’investir dans les secteurs productifs. En retour, les pays PPTE serviront de greniers pour les pays émergents en termes de matières premières. Un des avantages de la coopération Sud-Sud, c’est la possibilité de créer les conditions de création et d’installation d’unité de transformation sur place. Ce qui va permettre l’amélioration des conditions de vie et de travail des africains, et partant, de lutter contre la pauvreté. Aux dires de Raymond Sibailly, c’est au regard de ces enjeux qu’il a entrepris d’organiser ce salon. Même s’il bénéficie de la caution du Président de la République et du Premier ministre, les choses ne se sont pas passées aisement. Représentant le chef de gouvernement, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur Privé, M. Moussa Dossa, s’est réjoui de la tenue du salon. Qui selon lui, participe au développement et à la croissance des pays pauvres. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la visite de stands par le ministre et toute sa délégation.
Encadré
Dosso Moussa dit non à la mal-gouvernance
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Dosso Moussa déplore le retard accusé par la Côte d’Ivoire et certains pays africains par rapport aux pays émergents. Selon lui, il y a quelques années en arrière, tous étaient au même niveau. Mais aujourd’hui, beaucoup sont à la traîne du pied. Une des raisons avancée par le représentant du chef de gouvernement, le Premier ministre Guillaume Soro, est l’endettement dont la principale cause est la mal gouvernance. Pour amorcer un réel développement, Dosso Moussa exige la bonne gouvernance à tous les niveaux sans exception. «La bonne gouvernance doit entrer dans le comportement de tous les managers de la Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé. Toutefois, Dosso Moussa s’est montré optimiste. Il pense que la Côte d’Ivoire est capable de relever le défi de la croissance et du développement. Cependant, suggère-t-il, les managers doivent mettre au cœur de leur politique, les hommes et leur bien-être
H.K
Honoré Kouassi