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Politique Publié le jeudi 23 septembre 2010 | Nord-Sud

Démobilisation et réinsertion : Les groupes d’auto-défense crient leur mécontentement

© Nord-Sud Par DR
Crise ivoirienne - Miliciens pro-gouvernementaux
Les groupes d’auto-défense ont battu, hier, le pavé dans les rues du Plateau. Ces supplétifs de l’armée ivoirienne disent en avoir gros sur le cœur. Ils n’ont pas manqué de le faire savoir, à l’occasion d’un sit-in, non loin du Palais présidentiel. Ils étaient près d’une centaine de jeunes gens et dames, assis à même le sol. Ils scandaient des chants, un peu comme des cris de guerre des mouvements patriotiques. Mais que veulent-ils, à l’heure où tous les regards sont inexorablement dirigés vers le 31 octobre 2010 ? Ils disent réclamer leur part du gâteau dans le programme désarmement- démobilisation-réinsertion (ddr), à savoir, 500.000 F cfa au titre des primes de démobilisation et la réinsertion à la vie civile, ou l’intégration dans l’armée nouvelle, comme se fut le cas pour les ex-combattants des zones Centre, Nord etOuest. « Nous sommes venus ici, réclamer nos 500.000 F cfa, l’intégration dans l’armée et la réinsertion à la vie civile. C’est ce qu’on nous a promis. Nous manifestons pour que l’Etat de Côte d’Ivoire sache que nous sommes aussi ses enfants. Ceux qui ont pris les armes ont été récompensés. Et nous qui avons défendu le pays, nous ne le sommes pas. Nous ne voulons plus d’intermédiaire, nous voulons juste que le président de la République nous entende », a expliqué le ‘’commandant Amstrong’’ du Groupement des combattants pour la libération de la Côte d’Ivoire (Gclci). Parmi ces groupes, on compte aussi le Groupement des patriotes pour la paix (Gpp), les Forces spéciales, Mi24, etc. Obtiendront-ils gain de cause ? Pas sur-le-champ, en tout cas. C’était mal connaître le commissaire, Brice Oré, patron de la sécurité du centre des affaires d’Abidjan. Ses hommes et lui, soutenus par un détachement de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), auront vite fait de restaurer l’ordre troublé par les manifestants. Ils n’en feront qu’une bouchée, suite à une altercation verbale entre les manifestants. Mais, l’affrontement n’aura pas lieu. Les bombes lacrymogènes auront raison des manifestants.

Anne-Marie Eba (Stagiaire)
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