Yopougon Gesco / Etat défectueux de l`échangeur de "La fourrière" : Danger de mort à l`entrée de l`autoroute du nord

Les automobilistes quittent Adjamé pour Yopougon-Niangon en passant par la Gesco abandonnent l`échangeur de la Fourrière pour prendre d`énormes risques sur l`autoroute du nord.
Que de frayeurs pour les passagers des véhicules de transport qui font quotidiennement la ligne Adjamé-Yopougon-Niangon en passant par la Gesco. En effet, la voie bitumée qui passe sous l`échangeur dit de la ``Fourrière`` dans ledit quartier est hors d`usage depuis plusieurs mois. Si bien que tous les automobilistes qui arrivent d`Adjamé ont délaissé progressivement ce passage pour s`engager, en sens inverse, à l`entrée de l`autoroute de nord, avant d`aller entraver à la sortie, après le corridor. Et ce trafic irrégulier sur cette voie improvisée est tel que le terre-plein au milieu des deux axes et les rebords des voies sont en train d`être défoncés. Pis, le ballet incessant des gbaka et autres véhicules personnels à l`entrée et à la sortie de l`autoroute expose dangereusement la vie des usagers de la route à ce niveau, piéton et passagers compris. Les camions poids lourds et les voitures qui abordent le corridor ou qui en sortent à à vive allure ont plusieurs fois manqué de faire des dégâts matériels et des pertes en vies humaines, en freinant en catastrophe, à la dernière seconde. En outre, les gbaka, très souvent en mauvais état, qui dévalent la voie dans le sens de la cité Batim, vacillent de plus en plus, en raison des bordures trop creusées. A chaque descente, ce sont des cris d`effroi qui fusent des véhicules. Certes, les automobilistes qui pratiquent au quotidien ces deux axes et qui se retrouvent dans cette situation ont pris l`habitude de faire, attention, par réflexe. Mais le pire reste toujours à craindre. Par ailleurs, cette situation est, aux heures de pointe, à l`origine d`une sérieuse entrave à la circulation. Les usagers de ce parcours à risque sont d`autant plus surpris par la dégradation de la voie susmentionnée qu`un opérateur avait été, il y a quelque temps, commis pour colmater les brèches qui s`ouvraient sous l`échangeur en question. Les travaux ont été faits mais n`ont pas tenu longtemps. Et les pluies diluviennes de cette année n’ont rien arrangé. Le bitume de la voie sous l`échangeur de la ``Fourrière``, éventré, est inondé à un niveau tel que les véhicules ne peuvent plus s`y hasarder. On attend donc que des travaux de réfection soient entrepris, pour réparer durablement cette voie. Avant qu`un drame ne soit déploré.

K. Kouassi Maurice