Grand-Béréby/ Remise des clefs d`un ouvrage scolaire : Dano Djédjé et l`Onu-Ci offrent une école primaire

La population de Gboro, village situé dans la sous-préfecture de Grand-Béréby, a reçu le week-end dernier, et ce, des mains du ministre Sébastien Dano Djédjé, les clefs d'une école primaire, d'un montant de 11.000.000 de Fcfa et dont la réalisation a été rendue possible grâce à l'appui financier de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onu-Ci). Cet ouvrage socio-éducatif, composé de trois salles de classes, d'un bureau de Directeur et de deux latrines, a été officiellement remis au sous-préfet de Grand-Béréby, En effet, ce don est la réponse à une doléance faite par les populations de Gboro, suite au règlement d'un conflit piloté à l'époque par le Pr. Sébastien Dano Djédjé, alors ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions. A cette occasion, les populations réconciliées avaient demandé au Pr. Sébastien Dano Djédjé de transmettre au Président de la République, Laurent Gbagbo, leur vœu d'avoir dans leur village, une école primaire, digne de ce nom. La construction de cette école vient non seulement combler les attentes de ces populations mais, elle scelle de façon définitive, la paix retrouvée. Prenant la parole à cette occasion, le ministre Dano Djédjé a d'emblée remercié les populations de Gboro avant de rendre hommage au Président de la République. Il a exprimé toute la gratitude de l'Etat de Côte d'Ivoire pour son appui financier qui doit être perçu comme un soutien à la politique sociale du Président de la République. Pour le ministre Dano Djédjé, l'école, lieu de rencontre et d'apprentissage doit contribuer au renforcement de la cohésion sociale, de la paix et de la tolérance entre les communautés. Aussi s'est-il félicité de la sérénité et de la paix revenues à Gboro, après une période d'incertitude et d'incompréhensions entre les populations. Le ministre Dano Djédjé a, par ailleurs, invité les populations bénéficiaires de cet ouvrage socio-éducatif à y inscrire massivement leurs enfants dont la véritable place, dira-t-il, se trouve à l'école et nulle part ailleurs. Il leur a, par la même occasion, promis d'être leur avocat auprès des autorités de l'éducation ivoirienne pour que des enseignants soient mis à la disposition de leur école.

Simplice Zahui