L'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvicoci), l'Association des Communes forestières de Côte d'Ivoire (Coforci), l'Association des Districts et départements de Côte d'Ivoire (Addci), les opérateurs de la filière bois et le ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts représenté par le ministre Karim Fadiga, ont signé une convention relative à la création de forêts dans les collectivités territoriales de Côte d'Ivoire, hier mercredi 22 septembre 2010 à l'hôtel Novotel au Plateau. Cette démarche avait pour but de permettre le reboisement des parcelles des collectivités territoriales. Face à la réduction inquiétante du couvert forestier et à l'appauvrissement du capital des essences de valeur exploitables, l'Etat de Côte d'Ivoire a pris depuis des années, plusieurs mesures dont l'instauration de la journée nationale de reboisement et la réforme de l'exploitation forestière. Ainsi, plusieurs actions ont été menées isolement ou en association. A cet effet, ces actions ont permis de susciter chez l'Ivoirien le reflexe de préservation de l'environnement à travers le reboisement de plus de 60.000 hectares par les populations rurales et les opérateurs de la filière. Depuis la mise en place de la réforme de l'exploitation de 1994 mise en œuvre en 1996. Malheureusement, les résultats obtenus ont été en deçà des attentes. Puisque pour un meilleur équilibre écologique, l'Etat a élaboré, à partir de 2005, le programme national de reboisement, qui a pour objectif de réhabiliter et de reconstituer le couvert forestier. Ce programme prévoit, entre autres, l'augmentation de la forêt ivoirienne de 150.000 hectares d'ici 2015. Pour rappel, le couvert végétal de la Côte d'Ivoire qui était de 16 millions d'hectares de forêts au début du siècle, a chuté aujourd'hui à 3 millions d'hectares de forêt dense humide, qui malheureusement, se consume dangereusement d'année en année.
Franck Hamylton
Franck Hamylton
