Côte d’Ivoire / Mission d’évaluation du programme économique - Le FMI repart satisfait

A Abidjan depuis le 15 septembre 2010, la mission d’évaluation conjointe du programme économique composée du Fonds monétaire international, de la Banque africaine de développement et de la Banque mondiale, conduite par Mme Doris Ross a pris fin mardi 29 septembre 2010. La fin de la 3è mission d’évaluation du programme économique a été marquée par un point de presse. Selon Mme Doris Ross, chef de délégation, qui s’est réjouie du bon accueil qui lui a été réservé, des efforts importants ont été faits. Notamment au niveau de la gestion budgétaire en fin juin 2010, il n’y a pas eu de dépassement. Il en est de même pour l’apurement des arriérés où des efforts importants ont été faits conformément au chronogramme mis en place. «L’activité économique s’est assez bien comportée en 2010. L’objectif de 3% pour la croissance économique paraît réalisable, malgré des coupures sporadiques d’électricité, des difficultés dans les secteurs de l’extraction pétrolière de la raffinerie, et des manifestations durant le premier semestre 2010», a indiqué Mme Doris Ross. Aussi s’est-elle réjouie de l’engagement des autorités ivoiriennes de poursuivre les principaux objectifs économiques visant à impulser la croissance économique et réduire la pauvreté, tout en orientant le budget vers des dépenses pro-pauvres. Quoique des faiblesses aient été constatées au niveau de la mise en œuvre des réformes cacaoyères, Mme Doris Ross estime que les facteurs déclencheurs de la croissance et de l’atteinte du point d’achèvement sont en pôle position. Pour le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances le plus dur a été fait. Le reste, dira-t-il, ‘’nous sommes en bonne voie’’. Mieux, il a annoncé la mise à disposition du budget 2011 à fin novembre 2010. Selon lui, ce sera au nouveau gouvernement de le mettre à exécution. Dans la continuité du programme économique, Mme Doris Ross a demandé que le nouveau gouvernement qui sera issu des élections tienne compte de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire.
Honoré Kouassi