Emile Guiriéoulou a fait de la question de l’emploi son cheval de bataille. Il ouvre, aujourd’hui, des travaux pour tenter de trouver une solution au problème.
Le conseil national sur l’emploi débute aujourd’hui, et se poursuivra jusqu’au 30 janvier prochain. Le directeur général de l’emploi, Bosson Allah Pierre, l’avait annoncé, mardi dernier, lors d’une conférence de presse, au Plateau. Le lancement officiel de l’évènement aura lieu au Palais de la culture, en présence du chef de l’Etat. Il sera question pour le ministre Emile Guiriéoulou, de trouver « un outil techniquement et politiquement inattaquable pour régler le problème de l’emploi.» Outre les experts nationaux, cette analyse sur l’emploi est faite avec la collaboration de la Banque mondiale, le Bureau international du travail (BIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Coopération française. De 13,1% en 2002, le taux de chômage national a franchi la barre de 15,7% en 2008 et ce, au détriment de la jeunesse. Dans le secteur privé formel, sur 20.000 entreprises déclarées avec 550.000 emplois avant la crise de 2002, il ne restait que 13.124 entreprises pour moins de 300.000 emplois en 2006. A la fonction publique, seul un départ à la retraite sur dix est remplacé. Et les projections chiffrent à l’horizon 2018 la population ivoirienne à 26.970.463 personnes d’âge actif. Toutefois, le secteur informel, qui croît de 142 %, reste la seule locomotive de l’emploi. Il serait bon que cette énième réflexion sur l’emploi, participe de façon efficace à la résolution de ce problème crucial que connaît la Côte d’Ivoire. Que les mécanismes de la mise en application des résolutions qui en découleront, doivent être effectifs.
K K F
Le conseil national sur l’emploi débute aujourd’hui, et se poursuivra jusqu’au 30 janvier prochain. Le directeur général de l’emploi, Bosson Allah Pierre, l’avait annoncé, mardi dernier, lors d’une conférence de presse, au Plateau. Le lancement officiel de l’évènement aura lieu au Palais de la culture, en présence du chef de l’Etat. Il sera question pour le ministre Emile Guiriéoulou, de trouver « un outil techniquement et politiquement inattaquable pour régler le problème de l’emploi.» Outre les experts nationaux, cette analyse sur l’emploi est faite avec la collaboration de la Banque mondiale, le Bureau international du travail (BIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Coopération française. De 13,1% en 2002, le taux de chômage national a franchi la barre de 15,7% en 2008 et ce, au détriment de la jeunesse. Dans le secteur privé formel, sur 20.000 entreprises déclarées avec 550.000 emplois avant la crise de 2002, il ne restait que 13.124 entreprises pour moins de 300.000 emplois en 2006. A la fonction publique, seul un départ à la retraite sur dix est remplacé. Et les projections chiffrent à l’horizon 2018 la population ivoirienne à 26.970.463 personnes d’âge actif. Toutefois, le secteur informel, qui croît de 142 %, reste la seule locomotive de l’emploi. Il serait bon que cette énième réflexion sur l’emploi, participe de façon efficace à la résolution de ce problème crucial que connaît la Côte d’Ivoire. Que les mécanismes de la mise en application des résolutions qui en découleront, doivent être effectifs.
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