Le Président de la République Laurent Gbagbo continue d'inciter les entreprises et autres investisseurs à venir en Côte d'Ivoire. Plusieurs actions sont menées dans ce sens. 300 milliards de Fcfa, selon le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, seront bientôt décaissés.
Dans moins d'un mois, les Ivoiriens, grâce à l'Accord politique de Ouagadougou iront aux élections. La crise survenue en septembre 2002 a fortement dégradé le secteur industriel. Plus grave, pour décourager les quelques rares d'entre eux optimistes de la reprise économique, des gens d'un autre genre les ont appelés à quitter le territoire national. La situation s'est aggravée lors des évènements de novembre 2004. Après cette parenthèse, le Président de la République, soucieux de l'importance de ces industries dans le système de développement économique du pays, a pris des mesures pour soulager les victimes. Plusieurs dizaines de milliards de Fcfa ont été engloutis dans cette opération pour soulager les entreprises sinistrées. Malgré tout, le Président de la République Laurent Gbagbo ne veut pas s'arrêter là. Il se propose selon le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement qui a donné l'information vendredi dernier, lors de la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du cacao d'adopter un plan de soutien de l'Etat de Côte d'Ivoire à la réhabilitation des industries sinistrées du fait de la guerre. Cette somme est de 200 milliards de Fcfa. Elle sera sur un programme triennal. En outre, il entend prendre des mesures d'incitation à l'investissement privé dans une stratégie globale d'industrialisation cohérente. Il fait remarquer que malgré les avantages certains qu'accorde le code des investissements, il lui paraît très important de poursuivre sans relâche, les efforts d'assainissement de l'environnement des affaires, condition essentielle du développement de l'industrie manufacturière et donc du développement économique. Pour cela, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement a fait savoir que "nous devons et allons entreprendre un réexamen du cadre réglementaire des affaires pour améliorer les incitations à l'initiative privée". Cela devrait nécessairement, selon le ministre d'Etat, passer par la révision du code des investissements pour simplifier et accélérer les procédures de création des entreprises. Il en est de même pour les conditions d'accès aux nouvelles technologies. A ce niveau, Paul Antoine Bohoun Bouabré propose l'institutionnalisation régulière de salons de l'invention et de l'innovation technologique, avec à la clé, un prix pour récompenser et encourager la recherche/ développement. Ces résultats, fait remarquer le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, devraient aider la Côte d'Ivoire à améliorer les performances des entreprises. Pour cela, dit-il, la Côte d'Ivoire doit aller vers une plus grande intégration des centres de recherches, de l'enseignement technique supérieur, de l'enseignement professionnel et des secteurs industriels dans un système global de formation et d'utilisation des compétences existantes au plan national. C'est, dit-il, une urgence de la modernisation de notre économie, particulièrement l'agriculture mais aussi de l'industrie.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à San Pedro
Dans moins d'un mois, les Ivoiriens, grâce à l'Accord politique de Ouagadougou iront aux élections. La crise survenue en septembre 2002 a fortement dégradé le secteur industriel. Plus grave, pour décourager les quelques rares d'entre eux optimistes de la reprise économique, des gens d'un autre genre les ont appelés à quitter le territoire national. La situation s'est aggravée lors des évènements de novembre 2004. Après cette parenthèse, le Président de la République, soucieux de l'importance de ces industries dans le système de développement économique du pays, a pris des mesures pour soulager les victimes. Plusieurs dizaines de milliards de Fcfa ont été engloutis dans cette opération pour soulager les entreprises sinistrées. Malgré tout, le Président de la République Laurent Gbagbo ne veut pas s'arrêter là. Il se propose selon le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement qui a donné l'information vendredi dernier, lors de la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du cacao d'adopter un plan de soutien de l'Etat de Côte d'Ivoire à la réhabilitation des industries sinistrées du fait de la guerre. Cette somme est de 200 milliards de Fcfa. Elle sera sur un programme triennal. En outre, il entend prendre des mesures d'incitation à l'investissement privé dans une stratégie globale d'industrialisation cohérente. Il fait remarquer que malgré les avantages certains qu'accorde le code des investissements, il lui paraît très important de poursuivre sans relâche, les efforts d'assainissement de l'environnement des affaires, condition essentielle du développement de l'industrie manufacturière et donc du développement économique. Pour cela, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement a fait savoir que "nous devons et allons entreprendre un réexamen du cadre réglementaire des affaires pour améliorer les incitations à l'initiative privée". Cela devrait nécessairement, selon le ministre d'Etat, passer par la révision du code des investissements pour simplifier et accélérer les procédures de création des entreprises. Il en est de même pour les conditions d'accès aux nouvelles technologies. A ce niveau, Paul Antoine Bohoun Bouabré propose l'institutionnalisation régulière de salons de l'invention et de l'innovation technologique, avec à la clé, un prix pour récompenser et encourager la recherche/ développement. Ces résultats, fait remarquer le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré, devraient aider la Côte d'Ivoire à améliorer les performances des entreprises. Pour cela, dit-il, la Côte d'Ivoire doit aller vers une plus grande intégration des centres de recherches, de l'enseignement technique supérieur, de l'enseignement professionnel et des secteurs industriels dans un système global de formation et d'utilisation des compétences existantes au plan national. C'est, dit-il, une urgence de la modernisation de notre économie, particulièrement l'agriculture mais aussi de l'industrie.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à San Pedro