A Touba, les hommes du commandant de zone, Koné Dramane et son adjoint le capitaine Tuo Souleymane ont mis fin au caprice de 16 bandits de grand chemin qui semaient la terreur dans le Bafing. Selon un habitant de Touba, depuis plus de 3 semaines, les voies d’accès au chef-lieu de région sont devenues de véritables foyers d’insécurité. Une situation devenue insupportable pour les populations du Bafing avec son lot de blessés, de vols, de viols et de morts. « Sur les axes Touba-Séguéla, Touba-Djintéguéla, Touba-Ouaninou, il ne se passe pas de jour sans qu’il n’y ait de cas de braquage signalés », indique notre source. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est survenue le jeudi 30 septembre dernier. En effet, une camionnette communément appelée « Kia» fait son plein de passagers et de bagages à Sokourala à destination de Touba. A mi-parcours entre ce village et Mimbala, le véhicule tombe dans une embuscade de coupeurs de route. Un soldat des forces armées des forces nouvelles qui escortait le véhicule ouvre le feu sur les bandits. Ces derniers n’hésitent pas à riposter de façon énergique. Les échanges de tirs font plusieurs blessés et un mort côté passagers. C’était l’apprenti-chauffeur. Parmi les blessés, il y a l’épouse de l’imam de Sokourala qui a pris une balle à la tête. Conduite immédiatement au Chr de Man, son cas a nécessité un transfert sur Abidjan. Ce braquage suscite une colère généralisée dans la capitale du Bafing. Une réunion est improvisée, dans l’après midi de jeudi au foyer des jeunes de la ville. Les populations expriment leur ras-le-bol. Les transporteurs et les commerçants menacent de rentrer en grève. Le commandant de la zone 7 refuse de prendre part à la rencontre. Ce qui n’est pas du goût des populations. Or, l’homme avait plus d’un tour dans son sac. Une stratégie à ne pas dévoiler avant le jour J qui est arrivé à pas de velours.
Contre tout attente, les populations de Touba se réveillent dans la matinée du samedi 02 octobre et constate l’arrestation de 11 individus reconnus comme des coupeurs de route. Parmi eux, 4 Ivoiriens, 2 Burkinabè et 5 Maliens. Selon notre informateur, les allogènes du groupe de gang sont tous des peulh. Quelques heures plus tard, trois autres sont mis aux arrêts. Dimanche, le nombre des malfrats est complété à 16. Ce même jour, 15 d’entre eux sont conduits à la place du rond-point central de la ville où ils sont mitraillés aux pieds. Cette action, vise, selon les autorités militaires, à rassurer les populations que les forces n’entendent plus jouer avec la sécurité des personnes sous leur protection. Le lendemain matin, l’on apprend que les quinze bandits ont été exécutés. L’un d’entre eux est épargné, le nommé Koné Moussa. Ce dernier, selon les autorités militaires, doit servir de piqueur pour le démantèlement de l’ensemble du réseau de criminels. Dans le gang, l’homme joue un rôle déterminant. Cet originaire d’Odienné est celui qui parcourt les gares routières et les corridors pour faire l’état des lieux. En somme, l’éclaireur du gang qui fournit des renseignements sur les véhicules de transport et leurs passagers. Afin que le braquage se passe avec succès. Mais comment les forces armées des forces nouvelles ont-elles mis fin au parcours de ce redoutable gang du Bafing ? « Nous avons un informateur anonyme et discret qui nous a aidé à identifier ces bandits et leurs signalements respectifs. Nous avons mis discrètement nos hommes à leurs trousses pour nous assurer que chacun d’eux était chez lui à domicile. La nuit du vendredi 02 au samedi 03 octobre, à la faveur de la coupure d’électricité, nous avons mené tranquillement cette opération de 01 heure à 3 heures du matin pour obtenir ce résultat », explique le sergent chef Traoré Abdoulaye, chef de la sécurité à Touba. Cette opération va donner du répit aux populations.
Kindo Ousseny, envoyé spécial à Touba
Contre tout attente, les populations de Touba se réveillent dans la matinée du samedi 02 octobre et constate l’arrestation de 11 individus reconnus comme des coupeurs de route. Parmi eux, 4 Ivoiriens, 2 Burkinabè et 5 Maliens. Selon notre informateur, les allogènes du groupe de gang sont tous des peulh. Quelques heures plus tard, trois autres sont mis aux arrêts. Dimanche, le nombre des malfrats est complété à 16. Ce même jour, 15 d’entre eux sont conduits à la place du rond-point central de la ville où ils sont mitraillés aux pieds. Cette action, vise, selon les autorités militaires, à rassurer les populations que les forces n’entendent plus jouer avec la sécurité des personnes sous leur protection. Le lendemain matin, l’on apprend que les quinze bandits ont été exécutés. L’un d’entre eux est épargné, le nommé Koné Moussa. Ce dernier, selon les autorités militaires, doit servir de piqueur pour le démantèlement de l’ensemble du réseau de criminels. Dans le gang, l’homme joue un rôle déterminant. Cet originaire d’Odienné est celui qui parcourt les gares routières et les corridors pour faire l’état des lieux. En somme, l’éclaireur du gang qui fournit des renseignements sur les véhicules de transport et leurs passagers. Afin que le braquage se passe avec succès. Mais comment les forces armées des forces nouvelles ont-elles mis fin au parcours de ce redoutable gang du Bafing ? « Nous avons un informateur anonyme et discret qui nous a aidé à identifier ces bandits et leurs signalements respectifs. Nous avons mis discrètement nos hommes à leurs trousses pour nous assurer que chacun d’eux était chez lui à domicile. La nuit du vendredi 02 au samedi 03 octobre, à la faveur de la coupure d’électricité, nous avons mené tranquillement cette opération de 01 heure à 3 heures du matin pour obtenir ce résultat », explique le sergent chef Traoré Abdoulaye, chef de la sécurité à Touba. Cette opération va donner du répit aux populations.
Kindo Ousseny, envoyé spécial à Touba