K.K.S., 35 ans, maçon, a tué sa femme par strangulation. Elle se nommait Kouakou Aya Clarisse, 25 ans. La scène macabre s’est déroulée dans la nuit du 6 septembre à Koweit, un quartier de la commune de Yopougon. Selon les témoignages, l’époux a commis le meurtre parce que sa grande sœur lui aurait donné l’ordre de répudier sa fiancée. Celle-ci aurait refusé de quitter le toit conjugal. A la demande de son aînée, ce dernier aurait donc étranglé à mort Aya Clarisse. Le lendemain du crime, le maçon se rend tout bonnement à son chantier en zone industrielle comme si de rien n’était. Sur place, il tente de se donner la mort en buvant un litre de diluant. Transporté d’urgence à l’hôpital par ses deux ouvriers, il reçoit des soins et sa vie est hors de danger. Selon des témoins, c’est le mari de la sœur de la défunte qui a découvert le cadavre d’Aya entendue sur le lit conjugal. Un médecin constate la mort clinique de la pauvre femme. Dix jours après le drame, c’est-à-dire le 16 septembre, K.K.S. retrouve ses esprits. Il est cuisiné par la police et il avoue avoir agi sur ordre de sa grande sœur qui ne voulait plus sentir sa concubine. Selon lui, c’est cette dernière qui lui aurait intimé l’ordre de tuer la jeune femme. Le veuf séjourne à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en attendant son procès les jours à venir. Faut-il rappeler que le couple vivait en concubinage depuis 12 ans. Deux enfants sont nés de cette union. Il risque la prison à vie selon les articles 342 ; 343 ; 344 et 345 du code pénal.
Bahi K.
Bahi K.