Yamoussoukro: En pleine nuit au Chr - De faux agents de santé dépouillent des malades

Les bandits et autres délinquants se sont signalés au petit matin du mercredi 22 septembre dernier dans des services de santé à Yamoussoukro. A cet effet, plusieurs chambres d’hospitalisation ont été visitées avec en prime le portefeuille et le téléphone cellulaire d’un des pauvres malades emportés par ces indélicats individus. A en croire les informations recueillies sur place, c’est vers 03h du matin que l’un des bandits accède à la chambre n° 12 du service médical de la Maternité où est hospitalisée dame Amenan Kouadio Adeline, suite à un accès palustre sévère. Afin de tromper la vigilance de certains patients qui ne dormaient profondément pas malgré l’heure assez tardive, le malfrat fait semblant de vérifier les installations des pots de perfusion accrochés ici et là aux potences, exactement comme le font les agents de santé. Curieusement, il se trouve que dans le cas d’espèce, une des patientes, éveillée a eu maille à partir avec ce voleur déguisé en un «professionnel de la santé» occasionnel. Toujours selon nos sources, la pauvre victime, une innocente nourrice ayant accouché juste la veille, et par césarienne des jumeaux, sera physiquement rudoyée par le gangster. Il lui était reproché de suivre du regard, tous les faits et gestes de ce dernier qui finira par la pousser vigoureusement, l’obligeant même à se retourner. Heureusement que ses bébés et elle-même n’ont eu aucun mal. C’est donc par cette méthode habile que le malfrat s’empare du portefeuille et du cellulaire de Kouadio Amenan A, coiffeuse de son état, domiciliée au quartier Habitat. Mais avant d’en arriver là, les chambres d’hospitalisation n° 10 et 11 de ce service de la Maternité avaient fait les frais d’autres membres de ce gang. Ces derniers, se faisant cette fois-ci passer pour des parents de malades, ont fouillé dans les sachets de médicaments des malades. Rappelons que ce n’est pas la première fois que de tels cas de vols sont enregistrés dans les services du Chr. Des informations mises à notre disposition indiquent que ces cas arrivent très souvent, vu que les vigiles, gardiens et autres veilleurs de nuit sont en nombre réduit.

Camille SIABA (Correspondant)