Le verdict est tombé hier. Le tribunal d’Abengourou a condamné à 10 ans fermes le violeur en série Méa Koffi.
Il est 8h52 lorsque le véhicule de type 4x4 de la gendarmerie vient débarquer les prévenus au tribunal de première instance d’Abengourou, hier mercredi. Très vite, on remarque Méa Koffi le violeur vêtu d’un tricot blanc délavé au col bleu-clair et d’un pantalon bleu foncé rayé de blanc. Il est triste et le regard perdu dans le lointain. Menotté et assis au banc des accusés, il a du mal à regarder ses victimes qui sont venues avec leurs parents (père-mère).Une heure plus tard, sa femme en sanglots fait irruption dans la salle d’audience. Après avoir évacué les autres dossiers inscrits à l’ordre du jour, le juge Assoia N’guetti suspend la séance. Compte tenu du caractère sensible du dossier de Méa Koffi. à la reprise l’audience a été fermée au public. Seules les victimes et leurs parents ainsi que les ONG de défense des droits de l’Homme qui se sont constituées partie civile, pouvaient assister au procès.
A 12 heures, Méa Koffi le prévenu est appelé à la barre.Le juge le conditionne par une leçon de morale afin de l’amener à avouer courageusement sa faute.”Nous sommes tous des hommes. Nous ne sommes pas des extra-terrestres. Nous vivons dans la même ville et nous partageons les mêmes difficultés. L’expérience fait que si vous mentez, on le sait. Quelqu’un qui vient à l’audience et qui reconnaît les faits, on peut dire que la personne est prête à s’amender. Je connais des prévenus qui ont dit que j’ai fait tel acte, je demande pardon...” Pour mémoire, Méa Koffi, âgé de 39 ans, est boutiquier et père de 2 enfants de 12 et 2 ans. Il est accusé du viol de 8 fillettes (on dénombre 11 à ce jour) au quartier Cafetou où il résidait et exerçait son commerce. Au procès de ce mercredi, il est poursuivi par le parquet pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur mineures. A la question de savoir s’il reconnaît les faits, ce dernier soutiendra mordicus son innocence. Très vite, les fillettes vont le confondre à la barre.”Il a une natte dans sa boutique, il a mis son doigt dans du beurre de karité, après il l’a introduite dans mon sexe”, soutiendra une des victimes. Le procureur Blandine Koudou déclare le prévenu coupable et le condamne à 7 ans d’emprisonnement ferme. Elle ne sera pas suivi par le juge Assoia N’guetti qui a requis une peine plus sévère vu la gravité de l’acte. Méa Koffi prend 10 ans d’emprisonnement ferme, 200.000frs d’amende et 3 millions 500 mille francs à verser aux parents des victimes à titre de dommages et intérêts. Toutefois si une autre plainte est déposée contre ce dernier, il comparaîtra à nouveau. L’ONG vision nouvelle dirigée par Ettien Jean Claude et qui lutte contre la violence faite aux enfants entend continuer ses actions pour détecter tous les enfants victimes de bassesses et de l’immoralité de Méa Koffi.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Il est 8h52 lorsque le véhicule de type 4x4 de la gendarmerie vient débarquer les prévenus au tribunal de première instance d’Abengourou, hier mercredi. Très vite, on remarque Méa Koffi le violeur vêtu d’un tricot blanc délavé au col bleu-clair et d’un pantalon bleu foncé rayé de blanc. Il est triste et le regard perdu dans le lointain. Menotté et assis au banc des accusés, il a du mal à regarder ses victimes qui sont venues avec leurs parents (père-mère).Une heure plus tard, sa femme en sanglots fait irruption dans la salle d’audience. Après avoir évacué les autres dossiers inscrits à l’ordre du jour, le juge Assoia N’guetti suspend la séance. Compte tenu du caractère sensible du dossier de Méa Koffi. à la reprise l’audience a été fermée au public. Seules les victimes et leurs parents ainsi que les ONG de défense des droits de l’Homme qui se sont constituées partie civile, pouvaient assister au procès.
A 12 heures, Méa Koffi le prévenu est appelé à la barre.Le juge le conditionne par une leçon de morale afin de l’amener à avouer courageusement sa faute.”Nous sommes tous des hommes. Nous ne sommes pas des extra-terrestres. Nous vivons dans la même ville et nous partageons les mêmes difficultés. L’expérience fait que si vous mentez, on le sait. Quelqu’un qui vient à l’audience et qui reconnaît les faits, on peut dire que la personne est prête à s’amender. Je connais des prévenus qui ont dit que j’ai fait tel acte, je demande pardon...” Pour mémoire, Méa Koffi, âgé de 39 ans, est boutiquier et père de 2 enfants de 12 et 2 ans. Il est accusé du viol de 8 fillettes (on dénombre 11 à ce jour) au quartier Cafetou où il résidait et exerçait son commerce. Au procès de ce mercredi, il est poursuivi par le parquet pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur mineures. A la question de savoir s’il reconnaît les faits, ce dernier soutiendra mordicus son innocence. Très vite, les fillettes vont le confondre à la barre.”Il a une natte dans sa boutique, il a mis son doigt dans du beurre de karité, après il l’a introduite dans mon sexe”, soutiendra une des victimes. Le procureur Blandine Koudou déclare le prévenu coupable et le condamne à 7 ans d’emprisonnement ferme. Elle ne sera pas suivi par le juge Assoia N’guetti qui a requis une peine plus sévère vu la gravité de l’acte. Méa Koffi prend 10 ans d’emprisonnement ferme, 200.000frs d’amende et 3 millions 500 mille francs à verser aux parents des victimes à titre de dommages et intérêts. Toutefois si une autre plainte est déposée contre ce dernier, il comparaîtra à nouveau. L’ONG vision nouvelle dirigée par Ettien Jean Claude et qui lutte contre la violence faite aux enfants entend continuer ses actions pour détecter tous les enfants victimes de bassesses et de l’immoralité de Méa Koffi.
Koffi Jean Luc à Abengourou