A Abidjan, ce sous quartier de Yopougon est, avec « Washington d’ici », « Zimbabwe », « Boribana », « Petit Ouaga », « Akromianbla » et bien d’autres, les symboles vivants de la pauvreté et de la misère qui frappent les Ivoiriens. Ceux qui y vivent n’ont pas souhaité y être, mais sont véritablement las d’entendre les promesses de développement et de bien être qu’on leur brandit depuis des lustres.
Dans ces endroits, c’est la lutte permanente pour la survie voire pour la survivance. Là bas, manger trois fois par jour est un véritable luxe. Dans ces quartiers précaires, on se contente en général du repas appelé « mort subite », pris une seule fois dans la journée. Wassakara, que chante si admirablement Billy Billy, en est le signe bien visible du drame quotidien qui vit la grande majorité de nos compatriotes. Ce quartier véritablement sur la sellette, a reçu deux grandes personnalités, candidates à la présidentielle du 31 octobre 2010. Le premier, Laurent Gbagbo, qui adore si bien le clair-obscur, y est allé nuitamment. Non pas pour voir les difficultés de ses compatriotes qui y résident, mais pour danser et pour faire la bombance. En compagnie de certains de ses amis socialistes français, notamment Jack Lang, le patron de la refondation s’est bien amusé, sans se soucier que dehors, certains de ses concitoyens sont à la peine et broient continuellement le noir. Pendant que notre grand chef esquissait des pas de danse, au grand bonheur de ses courtisans, ses gouvernés attendaient la providence pour se nourrir. Quant au second, Alassane Ouattara, il est allé à Wassakara en plein jour, pour se rendre compte des réalités du petit peuple. Il a vu où ses sœurs et frères dorment, ce qu’ils mangent et a pris le pouls de leurs préoccupations à cette veille d’élection. Ces deux faits montrent clairement aux Ivoiriens, l’homme a même de leur apporter le progrès, le bien être et le développement. Pendant que le grand chef était pratiquement en croisière, comme pour narguer les douleurs des Ivoiriens, Ouattara est allé toucher du doigt les problèmes qu’ils vivent, pour mettre en branle « la Solution », une fois parvenu aux affaires en octobre prochain. Sans conteste, Alassane Ouattara est l’homme d’Etat que la Côte d’Ivoire attend pour exorciser le pays d’une décennie de gestion
hasardeuse et de mauvaise gouvernance l
Bakary NImaga
Dans ces endroits, c’est la lutte permanente pour la survie voire pour la survivance. Là bas, manger trois fois par jour est un véritable luxe. Dans ces quartiers précaires, on se contente en général du repas appelé « mort subite », pris une seule fois dans la journée. Wassakara, que chante si admirablement Billy Billy, en est le signe bien visible du drame quotidien qui vit la grande majorité de nos compatriotes. Ce quartier véritablement sur la sellette, a reçu deux grandes personnalités, candidates à la présidentielle du 31 octobre 2010. Le premier, Laurent Gbagbo, qui adore si bien le clair-obscur, y est allé nuitamment. Non pas pour voir les difficultés de ses compatriotes qui y résident, mais pour danser et pour faire la bombance. En compagnie de certains de ses amis socialistes français, notamment Jack Lang, le patron de la refondation s’est bien amusé, sans se soucier que dehors, certains de ses concitoyens sont à la peine et broient continuellement le noir. Pendant que notre grand chef esquissait des pas de danse, au grand bonheur de ses courtisans, ses gouvernés attendaient la providence pour se nourrir. Quant au second, Alassane Ouattara, il est allé à Wassakara en plein jour, pour se rendre compte des réalités du petit peuple. Il a vu où ses sœurs et frères dorment, ce qu’ils mangent et a pris le pouls de leurs préoccupations à cette veille d’élection. Ces deux faits montrent clairement aux Ivoiriens, l’homme a même de leur apporter le progrès, le bien être et le développement. Pendant que le grand chef était pratiquement en croisière, comme pour narguer les douleurs des Ivoiriens, Ouattara est allé toucher du doigt les problèmes qu’ils vivent, pour mettre en branle « la Solution », une fois parvenu aux affaires en octobre prochain. Sans conteste, Alassane Ouattara est l’homme d’Etat que la Côte d’Ivoire attend pour exorciser le pays d’une décennie de gestion
hasardeuse et de mauvaise gouvernance l
Bakary NImaga