Les escrocs continuent d’essaimer les rues abidjanaises. Et des nigauds se font toujours piégés par ces personnes dépourvues de moralité. Kamalo Bertrand alias Joseph a fait croire à Koffi Koffi Nestor qu’il pouvait le rendre riche. L’histoire se passe en mai à Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët.
«Je suis en affaires avec des Européens. Je vends des grains de tékina, utilisés pour la fabrication de produits cosmétiques. Je veux vous mettre dans le circuit de la vente. En contrepartie, je demande la somme de 4,5 millions Fcfa», avait proposé Joseph à son client. Celui-ci adhère au projet sans en « connaître les ficelles» car il découvre un peu plus tard que l’affaire n’était que du pipeau.
Accusé d’escroquerie, Bertrand déclare à la barre du tribunal des flagrants délits : «Je suis de bonne foi. Ce sont mes partenaires qui m’ont trahi. Je leur ai envoyé la marchandise. Ils m’ont promis de l’argent. Et, j’attends encore».
Trop facile pour croire cette version, réplique le parquet. Selon lui, le prévenu tente de mener le tribunal par le bout du nez. «C’est un réseau d’escrocs que nous allons démanteler », soutient le ministère public convaincu comme le plaignant que l’accusé est bien coupable des faits. Le juge le condamne à 36 mois de prison avec une amende de 200 mille Fcfa. Une fois libre, il doit verser la somme de 4,8 millions Fcfa à Nestor à titre de dommages et intérêts.
O.M
«Je suis en affaires avec des Européens. Je vends des grains de tékina, utilisés pour la fabrication de produits cosmétiques. Je veux vous mettre dans le circuit de la vente. En contrepartie, je demande la somme de 4,5 millions Fcfa», avait proposé Joseph à son client. Celui-ci adhère au projet sans en « connaître les ficelles» car il découvre un peu plus tard que l’affaire n’était que du pipeau.
Accusé d’escroquerie, Bertrand déclare à la barre du tribunal des flagrants délits : «Je suis de bonne foi. Ce sont mes partenaires qui m’ont trahi. Je leur ai envoyé la marchandise. Ils m’ont promis de l’argent. Et, j’attends encore».
Trop facile pour croire cette version, réplique le parquet. Selon lui, le prévenu tente de mener le tribunal par le bout du nez. «C’est un réseau d’escrocs que nous allons démanteler », soutient le ministère public convaincu comme le plaignant que l’accusé est bien coupable des faits. Le juge le condamne à 36 mois de prison avec une amende de 200 mille Fcfa. Une fois libre, il doit verser la somme de 4,8 millions Fcfa à Nestor à titre de dommages et intérêts.
O.M