«La poste a un avenir», a déclaré, vendredi, le ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, à l’occasion de la commémoration de la journée de la poste. Pour Jacques Houga-Bi Gohorey, les difficultés que connaissent les services postaux face à l’émergence des technologies, peuvent être surmontées, à condition qu’ils se mettent à niveau. «Au lieu de battre en retraite devant les nouvelles technologies, les postes doivent s’adapter et se montrer innovantes». En effet, les volumes de courrier continuent de s’effriter devant l’impact de la substitution électronique et de la crise financière. Ainsi, 65 % des opérateurs postaux proposent aujourd’hui des services en ligne. Il s’agit notamment de paiement des factures via internet, d’affranchissement en ligne, de remise d’envois contre signature électronique, de commercialisation des marchandises sur internet et de la mise à disposition du public des points d’accès à internet. Au moment où la communauté internationale établit le bilan partiel des objectifs du millénaire pour le développement (Omd), s’est convaincu le ministre Houga-Bi, le rôle de la poste dans la lutte contre la pauvreté, mérite d’être souligné. En effet, les économistes s’accordent à dire que les services postaux contribuent pour au moins 1 % au Produit national brut d’un pays. C’est pourquoi, il a exhorté les dirigeants et les travailleurs de la poste de Côte d’Ivoire à mettre en œuvre le plan de redressement en cours de validation pour lequel l’Etat a déjà manifesté son appui ferme. En effet, le gouvernement, par l’adoption de ce plan, entend donner à ce secteur, tous les atouts nécessaires pour en faire un des acteurs-clés de la reconstruction post-crise. Cela implique que les postiers ivoiriens s’engagent résolument dans la voie de la modernisation, en mettant les nouvelles technologies de l’information et de la communication au cœur du développement de leur entreprise qui doit s’adapter à l’ère de la poste numérique.
Lanciné Bakayoko
Lanciné Bakayoko