Une centaine de jeunes de la région d’Issia bénéficiaires du programme du service civique national ont reçu leurs diplômes de fin de formation et des kits d’installation.
Des ex-combattants, des ex-membres des groupes d’autodéfense démobilisés et des jeunes à risque qui ont été formés par le Pscn aux techniques d’élevage de mouton et de poulet à l’Unité de formation de proximité d’Issia ont reçu leurs diplômes de fin de formation et des kits d’installation. Vendredi dernier, à la salle des fêtes de cette commune, le Pscn a procédé à la remise de leur attestation de fin de formation ainsi que des kits d’installation pour le démarrage de leur projet. En présence du maire, Mme Adèle Dédi Tapé, de leur parrain, Bruno Guéi Blé, directeur du Fonds national de solidarité, d’un responsable d’une banque de la place et des responsables du programme du service civique national. Cette formation, au dire du maire d’Issia, va réduire non seulement « le taux de chômage des jeunes dans sa commune mais aussi mettre fin à leur oisiveté, source de corruption, de banditisme ». « Nous avons fait notre part, la balle est dans votre camp. C’est à vous de nous démontrer qu’on ne s’est pas trompé en vous choisissant. On fait un métier avec amour. Il y aura des difficultés mais il faut persévérer, il ne faut pas baisser les bras », a souligné Adèle Dédi Tapé. La formation des 100 jeunes à l’élevage porte à 300, le nombre des bénéficiaires du programme de réinsertion du Pscn. Selon, le coordonnateur adjoint, c’est environ 250 millions de Fcfa que le Pscn a englouti avec ses partenaires dans l’encadrement des jeunes d’Issia. Georges Bogolo Adou révélera que c’est même à Issia qu’a commencé le projet pilote des Unités de formation de proximité. Il y en a une douzaine aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national. Le choix des formations tient, selon lui, compte des potentialités économiques de la région. «C’est un élément pertinent de sortie de crise en Côte d’Ivoire, un instrument de lutte contre la pauvreté», a indiqué le coordonnateur adjoint. Pour lui, après cette formation, « le temps est maintenant venu pour les bénéficiaires de contribuer à l’effort de construction du pays. Le Pscn vous invite à l’autonomie». Avant de promettre aux jeunes que les moutons décédés seront remplacés. Bruno Guéi Blé a pris des engagements vis-à-vis des jeunes mais leur en a demandé. Ainsi, Il s’engage à les aider à trouver des financements pour leurs projets. Mieux, en tant que fils de la région, le patron du Fns a promis de financer personnellement leurs différentes études de faisabilité. Bruno Guéi Blé a également demandé au maire de mettre sur pied une coopérative pour leur faciliter l’accès au crédit. Il était d’ailleurs accompagné d’un responsable d’un établissement financier qu’il leur a présenté. Pour celui-ci, les jeunes doivent avoir de la volonté dans le travail mais aussi du courage. Coulibaly Thiornan estime que « ce qui a été fait c’est pour les installer dans la durée ». Mais en tant que banquier, il leur a recommandé d’être « honnête et de respecter leurs engagements».
K. M. D
Des ex-combattants, des ex-membres des groupes d’autodéfense démobilisés et des jeunes à risque qui ont été formés par le Pscn aux techniques d’élevage de mouton et de poulet à l’Unité de formation de proximité d’Issia ont reçu leurs diplômes de fin de formation et des kits d’installation. Vendredi dernier, à la salle des fêtes de cette commune, le Pscn a procédé à la remise de leur attestation de fin de formation ainsi que des kits d’installation pour le démarrage de leur projet. En présence du maire, Mme Adèle Dédi Tapé, de leur parrain, Bruno Guéi Blé, directeur du Fonds national de solidarité, d’un responsable d’une banque de la place et des responsables du programme du service civique national. Cette formation, au dire du maire d’Issia, va réduire non seulement « le taux de chômage des jeunes dans sa commune mais aussi mettre fin à leur oisiveté, source de corruption, de banditisme ». « Nous avons fait notre part, la balle est dans votre camp. C’est à vous de nous démontrer qu’on ne s’est pas trompé en vous choisissant. On fait un métier avec amour. Il y aura des difficultés mais il faut persévérer, il ne faut pas baisser les bras », a souligné Adèle Dédi Tapé. La formation des 100 jeunes à l’élevage porte à 300, le nombre des bénéficiaires du programme de réinsertion du Pscn. Selon, le coordonnateur adjoint, c’est environ 250 millions de Fcfa que le Pscn a englouti avec ses partenaires dans l’encadrement des jeunes d’Issia. Georges Bogolo Adou révélera que c’est même à Issia qu’a commencé le projet pilote des Unités de formation de proximité. Il y en a une douzaine aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national. Le choix des formations tient, selon lui, compte des potentialités économiques de la région. «C’est un élément pertinent de sortie de crise en Côte d’Ivoire, un instrument de lutte contre la pauvreté», a indiqué le coordonnateur adjoint. Pour lui, après cette formation, « le temps est maintenant venu pour les bénéficiaires de contribuer à l’effort de construction du pays. Le Pscn vous invite à l’autonomie». Avant de promettre aux jeunes que les moutons décédés seront remplacés. Bruno Guéi Blé a pris des engagements vis-à-vis des jeunes mais leur en a demandé. Ainsi, Il s’engage à les aider à trouver des financements pour leurs projets. Mieux, en tant que fils de la région, le patron du Fns a promis de financer personnellement leurs différentes études de faisabilité. Bruno Guéi Blé a également demandé au maire de mettre sur pied une coopérative pour leur faciliter l’accès au crédit. Il était d’ailleurs accompagné d’un responsable d’un établissement financier qu’il leur a présenté. Pour celui-ci, les jeunes doivent avoir de la volonté dans le travail mais aussi du courage. Coulibaly Thiornan estime que « ce qui a été fait c’est pour les installer dans la durée ». Mais en tant que banquier, il leur a recommandé d’être « honnête et de respecter leurs engagements».
K. M. D