Il dit être le seul à aimer la Côte d’Ivoire. Il affirme également, qu’il est le seul que la Côte d’Ivoire aime. Et que son histoire avec le pays est longue et riche en péripéties. Ce qui ne serait pas le cas, selon lui, de certains de ses adversaires. Surtout, de celui qu’il appelait naguère « animal de ville ». Pourtant, pendant ses dix années de règne, il n’a pas démontré qu’il avait plus d’amour pour le pays que les autres. Quand le bon peuple de Côte d’Ivoire analyse certains faits, il est tenté de croire que l’opposant historique est celui qui aime le moins le pays. L’épisode des déchets toxiques est encore vivace dans nos esprits. Aucun des responsables du désastre connus n’a écopé de la moindre sanction. Même pas d’un petit reproche public. L’opposant historique, lui-même, n’a jamais exprimé le plus petit des regrets pour cet acte qui a fait du pays qu’il dit aimer, la poubelle du monde. Notre socialiste à l’ivoirienne a vraiment une drôle de façon de démontrer son amour à la patrie. Malheureusement, il n’ya pas que cela. Dans biens de domaines, il a donné la preuve que son cœur ne ressent pas ce que sa bouche proclame à tout bout de champ. Regardez par exemple ce qu’il fait pour sa campagne électorale où circulent de grosses liasses d’argent ! Pendant qu’il accuse ses adversaires d’être des candidats de l’étranger voire de la France, il fait intervenir dans le débat national et pour son propre compte des français bon teint. L’un s’appelle Labertit et l’autre, Bourgi. Ils s’invitent dans nos débats. Ils s’autorisent des commentaires sur les concurrents du candidat qui se dit pourtant celui des Ivoiriens. Ils savent de nous ce que nous-mêmes ignorons. Si cela n’est pas être candidat de l’étranger, il faudra lui trouver un autre nom qui indique bien sa nature. Et l’opposant historique ne s’arrête pas. Il prend le pain dans la bouche des Ivoiriens pour aller nourrir les autres. Pour sa campagne, le grand souverainiste a fait appel à une structure française là où son concurrent qu’il taxe de tout, fait confiance à des jeunes du pays. Un scandale ! En tout cas, l’opposant historique est un condensé de contradictions, sinon de démagogie. Il se montre au peuple tel qu’il n’est pas en réalité. Le problème, il croit que le bon peuple de Côte d’Ivoire ne voit pas son dos. Il se trompe énormément. Raoul Mapiéchon
Politique Publié le jeudi 14 octobre 2010 | Le Patriote