Les généraux des Forces de défense et de sécurité, Forces armées des Forces nouvelles, Casques bleus et de Licorne sont allés dire au Premier ministre qu’ils ont des « difficultés » pour le déploiement de leurs troupes sur terrain, en vue de la sécurisation du scrutin présidentiel. Guillaume Soro les a rassurés qu’il résoudra ce problème incessamment. Il a aussi pris connaissance, hier, du plan de sécurisation tracé et signé par ces chefs militaires.
Les militaires, les gendarmes et les policiers du Centre de commandement intégré (Cci) ne peuvent être efficaces que s’ils ont des moyens adéquats pour sécuriser l’élection présidentielle. C’est cette préoccupation qu’ils ont confiée au chef du gouvernement, hier à la Primature. En prenant en main cette épineuse question, Guillaume Soro a mis en confiance ses interlocuteurs. Il a promis de prendre des dispositions idoines afin de leur permettre de travailler décemment. En effet, il s’est engagé à résoudre les difficultés techniques liées à la réalisation du plan de sécurisation qu’a élaboré le Cci en collaboration avec les forces impartiales, Licorne et Casques bleus. Ces problèmes sont, essentiellement, le manque de moyens de transport et l’entretien des troupes.
C’est le général de corps d’armées, Philippe Mangou, chef d’état-major des Fds-Ci qui, s’adressant à la presse, s’est félicité de cette décision de Guillaume Soro. Selon le général quatre étoiles, lui et ses homologues ont fait le point du plan conjoint de sécurisation du scrutin. Philippe Mangou a gardé le silence sur le mode opératoire de cette stratégie mais il a indiqué qu’ils l’ont signé, hier, au sortir de l’audience.
Le même jour, le Cci a été quelque peu soulagé de sa carence en matériel roulant. Il a reçu 12 véhicules de type pick-up 4x4 flambant neufs que lui a offert le Conasfor (Comité national de soutien aux forces de réunification). Le président de cette structure civile, l’homme d’affaires Evariste Méambly, a remis au directeur de cabinet du Premier ministre, Ouattara Largatton, les clés des voitures. Méambly en a profité pour prier le collaborateur de Guillaume Soro d’ «intercéder» auprès de ce dernier afin que la somme 223 millions de Fcfa, disponibles à la BNI (Banque nationale d’investissement) et destinées au Cci, soit accessible. Ce don est le fruit des cotisations des populations ivoiriennes pour soutenir les forces ivoiriennes.
Bidi Ignace
Les militaires, les gendarmes et les policiers du Centre de commandement intégré (Cci) ne peuvent être efficaces que s’ils ont des moyens adéquats pour sécuriser l’élection présidentielle. C’est cette préoccupation qu’ils ont confiée au chef du gouvernement, hier à la Primature. En prenant en main cette épineuse question, Guillaume Soro a mis en confiance ses interlocuteurs. Il a promis de prendre des dispositions idoines afin de leur permettre de travailler décemment. En effet, il s’est engagé à résoudre les difficultés techniques liées à la réalisation du plan de sécurisation qu’a élaboré le Cci en collaboration avec les forces impartiales, Licorne et Casques bleus. Ces problèmes sont, essentiellement, le manque de moyens de transport et l’entretien des troupes.
C’est le général de corps d’armées, Philippe Mangou, chef d’état-major des Fds-Ci qui, s’adressant à la presse, s’est félicité de cette décision de Guillaume Soro. Selon le général quatre étoiles, lui et ses homologues ont fait le point du plan conjoint de sécurisation du scrutin. Philippe Mangou a gardé le silence sur le mode opératoire de cette stratégie mais il a indiqué qu’ils l’ont signé, hier, au sortir de l’audience.
Le même jour, le Cci a été quelque peu soulagé de sa carence en matériel roulant. Il a reçu 12 véhicules de type pick-up 4x4 flambant neufs que lui a offert le Conasfor (Comité national de soutien aux forces de réunification). Le président de cette structure civile, l’homme d’affaires Evariste Méambly, a remis au directeur de cabinet du Premier ministre, Ouattara Largatton, les clés des voitures. Méambly en a profité pour prier le collaborateur de Guillaume Soro d’ «intercéder» auprès de ce dernier afin que la somme 223 millions de Fcfa, disponibles à la BNI (Banque nationale d’investissement) et destinées au Cci, soit accessible. Ce don est le fruit des cotisations des populations ivoiriennes pour soutenir les forces ivoiriennes.
Bidi Ignace