Le port autonome d'Abidjan est encore paralysé par des dockers issus du Cndd. Ceux-ci demandent l'annulation de la commission mise en place par le président Laurent Gbagbo, en vue d'analyser leurs propositions quant à l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Depuis le 6 octobre dernier, le port d'Abidjan est paralysé. Les dockers issus du collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leur droit (Cndd), manifestent ainsi leur mécontentement. Au motif que la commission mise en place en décembre 2009, par le président Laurent Gbagbo, en vue d'analyser les propositions inhérentes à leurs conditions de vie et de travail serait inexistante. " Elle n'existe que de nom ", témoigne un docker qui a requis l'anonymat. " Gervais Coulibaly, porte-parole du chef de l'Etat et président de ladite commission a d'autres chats à fouetter ", renchérit un autre. Ces commentaires qui fusent de partout vont dans le même sens que ceux de Pliké Alexis, porte-parole du Cndd. Joint par téléphone, il a reconnu que ce mouvement de mécontentement était le leur, mais il fallait que le président dudit syndicat nous en parle personnellement. Ce dernier joint sur son téléphone portable, a soutenu être en réunion et qu'il nous joindrait dès qu'il aura fini. Mais jusqu'au moment où nous nous mettions sous presse, celui-ci n'a pas donné signe de vie. Dans cet imbroglio, les opérateurs économiques ne savent plus à quel saint se vouer. Simon Yoman, Dg du Sempa (patronat des dockers/ Ndlr), injoignable n'a pas pu nous faire l'état des lieux de cette grève. Dans la foulée, mercredi dernier, le quai bananier a été l'objet d'une attaque par des dockers non encore identifiés. Le choix de l'attaque de ce quai est révélateur du fait que ce quai depuis l'appel à la baisse des cadences dénommé ''opération tortue'', travaillait normalement. Ce qui n'était pas du goût des meneurs de la grève. Dans le flou qu'offre la situation politique actuelle, les dockers auront du mal à se faire entendre. A moins que cela soit leur ''contribution'' à la déstabilisation du pays déjà sur des braises. Rappelons que le Dg du Sempa a procédé depuis près d'un mois à la réintégration de certains dockers suspendus au lendemain de la grève de juin 2009, qui a créé d'énormes dégâts économiques au pays. Nous y reviendrons.
Yenon R. Assi
Depuis le 6 octobre dernier, le port d'Abidjan est paralysé. Les dockers issus du collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leur droit (Cndd), manifestent ainsi leur mécontentement. Au motif que la commission mise en place en décembre 2009, par le président Laurent Gbagbo, en vue d'analyser les propositions inhérentes à leurs conditions de vie et de travail serait inexistante. " Elle n'existe que de nom ", témoigne un docker qui a requis l'anonymat. " Gervais Coulibaly, porte-parole du chef de l'Etat et président de ladite commission a d'autres chats à fouetter ", renchérit un autre. Ces commentaires qui fusent de partout vont dans le même sens que ceux de Pliké Alexis, porte-parole du Cndd. Joint par téléphone, il a reconnu que ce mouvement de mécontentement était le leur, mais il fallait que le président dudit syndicat nous en parle personnellement. Ce dernier joint sur son téléphone portable, a soutenu être en réunion et qu'il nous joindrait dès qu'il aura fini. Mais jusqu'au moment où nous nous mettions sous presse, celui-ci n'a pas donné signe de vie. Dans cet imbroglio, les opérateurs économiques ne savent plus à quel saint se vouer. Simon Yoman, Dg du Sempa (patronat des dockers/ Ndlr), injoignable n'a pas pu nous faire l'état des lieux de cette grève. Dans la foulée, mercredi dernier, le quai bananier a été l'objet d'une attaque par des dockers non encore identifiés. Le choix de l'attaque de ce quai est révélateur du fait que ce quai depuis l'appel à la baisse des cadences dénommé ''opération tortue'', travaillait normalement. Ce qui n'était pas du goût des meneurs de la grève. Dans le flou qu'offre la situation politique actuelle, les dockers auront du mal à se faire entendre. A moins que cela soit leur ''contribution'' à la déstabilisation du pays déjà sur des braises. Rappelons que le Dg du Sempa a procédé depuis près d'un mois à la réintégration de certains dockers suspendus au lendemain de la grève de juin 2009, qui a créé d'énormes dégâts économiques au pays. Nous y reviendrons.
Yenon R. Assi
