Des femmes de la société civile ont organisé un sit-in, le lundi 08 novembre 2010, devant le domicile de la chanteuse Aïcha Koné à Marcory-Remblais.
Plus jamais ça! Ce qui semblait être une rumeur s’est enfin confirmé. La supercherie mise en place par le camp présidentiel pour empêcher le vote des femmes au nom à consonance nordique a été mise à nue. Ainsi, des femmes ont été délestées de leurs nouvelles cartes d’identité et de leurs cartes d’électeurs moyennant des pièces sonnantes et trébuchantes. Cette pratique de certaines personnes tapies dans l’ombre avait pour but d’empêcher ces femmes de donner leurs voix au candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le Dr. Alassane Ouattara. Des femmes regroupées au sein de plusieurs associations de la société civile ont organisé, hier, un sit-in à Marcory-Remblais, aux fins de manifester leur mécontentement. Pour ce faire, elles ont pris leur quartier devant le domicile de la chanteuse Aïcha Koné, cheville ouvrière de ce complot, pour dénoncer ses manœuvres mafieuses. En effet, pendant la campagne présidentielle, la chanteuse aurait procédé à un achat de conscience des femmes en leur proposant une rétribution financière contre leur droit de vote.
C’est vers 11h 30m, qu’une horde de femmes, venues des quatre coins d’Abidjan, a investi la voie menant à la résidence de la chanteuse. Munies de pancartes et scandant des propos hostiles à l’endroit de l’artiste, elles ont pris leur quartier devant la résidence d’Aïcha Koné. Sur les pancartes, on pouvait lire ces propos : «Aicha Koné, voleuse de pièces d’identités » ou «Aicha, tu fais honte aux femmes de Côte d’Ivoire » ou encore «Aïcha, laisse les femmes faire leur choix librement. Quitte dans ça ».
Pour Mme Attié Marie Louise, une des manifestantes, rencontrée sur les lieux, les femmes, à travers ce sit-in, veulent mettre à nu l’imposture du camp présidentiel qui a décidé, après le musèlement de l’opposition, d’user de tous les moyens pour s’accrocher au pouvoir. «Nous disons non à l’imposture. Les femmes ont le droit de vote et leur droit ne doit pas être monnayé. Il faut que la Côte d’Ivoire change et la Côte d’ivoire doit changer. Nous sommes fatiguées de la corruption, des détournements de deniers publics », a-t-elle soutenu, avant de lancer un appel à l’endroit des femmes: «Ne vendez pas vos cartes d’électeurs à Aicha Koné. Ne vous laissez pas corrompre par les envoyés de Gbagbo. Nous devons aller au changement».
Mme Aka Prisca ne dira pas autre chose. Pour elle, les manœuvres souterraines orchestrées par La majorité présidentielle (Lmp) ne doivent pas prospérer au sein de la gent féminine. « Aicha proposait entre 50.000 Fcfa et 100.000 Fcfa aux femmes pour qu’elles ne votent pas durant le 1er tour du scrutin présidentiel. Cela doit prendre fin. Nous ne sommes pas à la solde d’un quelconque leader politique. Les femmes ont le droit d’exprimer leur vote sans ingérence», a-t-elle indiqué. Au moment où nous quittions les lieux, les femmes étaient déterminées à en découdre avec l’artiste dont la résidence est restée fermée.
Euloge Atsain
Plus jamais ça! Ce qui semblait être une rumeur s’est enfin confirmé. La supercherie mise en place par le camp présidentiel pour empêcher le vote des femmes au nom à consonance nordique a été mise à nue. Ainsi, des femmes ont été délestées de leurs nouvelles cartes d’identité et de leurs cartes d’électeurs moyennant des pièces sonnantes et trébuchantes. Cette pratique de certaines personnes tapies dans l’ombre avait pour but d’empêcher ces femmes de donner leurs voix au candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le Dr. Alassane Ouattara. Des femmes regroupées au sein de plusieurs associations de la société civile ont organisé, hier, un sit-in à Marcory-Remblais, aux fins de manifester leur mécontentement. Pour ce faire, elles ont pris leur quartier devant le domicile de la chanteuse Aïcha Koné, cheville ouvrière de ce complot, pour dénoncer ses manœuvres mafieuses. En effet, pendant la campagne présidentielle, la chanteuse aurait procédé à un achat de conscience des femmes en leur proposant une rétribution financière contre leur droit de vote.
C’est vers 11h 30m, qu’une horde de femmes, venues des quatre coins d’Abidjan, a investi la voie menant à la résidence de la chanteuse. Munies de pancartes et scandant des propos hostiles à l’endroit de l’artiste, elles ont pris leur quartier devant la résidence d’Aïcha Koné. Sur les pancartes, on pouvait lire ces propos : «Aicha Koné, voleuse de pièces d’identités » ou «Aicha, tu fais honte aux femmes de Côte d’Ivoire » ou encore «Aïcha, laisse les femmes faire leur choix librement. Quitte dans ça ».
Pour Mme Attié Marie Louise, une des manifestantes, rencontrée sur les lieux, les femmes, à travers ce sit-in, veulent mettre à nu l’imposture du camp présidentiel qui a décidé, après le musèlement de l’opposition, d’user de tous les moyens pour s’accrocher au pouvoir. «Nous disons non à l’imposture. Les femmes ont le droit de vote et leur droit ne doit pas être monnayé. Il faut que la Côte d’Ivoire change et la Côte d’ivoire doit changer. Nous sommes fatiguées de la corruption, des détournements de deniers publics », a-t-elle soutenu, avant de lancer un appel à l’endroit des femmes: «Ne vendez pas vos cartes d’électeurs à Aicha Koné. Ne vous laissez pas corrompre par les envoyés de Gbagbo. Nous devons aller au changement».
Mme Aka Prisca ne dira pas autre chose. Pour elle, les manœuvres souterraines orchestrées par La majorité présidentielle (Lmp) ne doivent pas prospérer au sein de la gent féminine. « Aicha proposait entre 50.000 Fcfa et 100.000 Fcfa aux femmes pour qu’elles ne votent pas durant le 1er tour du scrutin présidentiel. Cela doit prendre fin. Nous ne sommes pas à la solde d’un quelconque leader politique. Les femmes ont le droit d’exprimer leur vote sans ingérence», a-t-elle indiqué. Au moment où nous quittions les lieux, les femmes étaient déterminées à en découdre avec l’artiste dont la résidence est restée fermée.
Euloge Atsain