La Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (Cidt) a récompensé samedi dernier à Mankono, les Organisations professionnelles agricoles (Opa) et les conseillers agricoles qui se sont distingués au cours de la campagne agricole 2009-2010. Ainsi un total de 55 producteurs agricoles dont 21 Opa, 18 conseillers agricoles et 16 personnes physiques ou morales faisant office d’ambassadeurs de la Cidt, ont reçu des lots en nature et en espèce des mains des membres du corps préfectoral du département de Mankono et des responsables de la Cidt.
A cet effet, le directeur technique de ladite entreprise, Yao N’Zué, a fait remarquer que la campagne agricole 2009-2010 a démarré très difficilement. Toutefois, il a indiqué que lui et ses collaborateurs ont fait face aux difficultés auxquelles ils étaient confrontés en ne se laissant pas gagner par le découragement.
Et ils se sont mis résolument au travail pour ramener la confiance au sein de la grande famille des producteurs de coton dont la plupart étaient gagnées par le découragement. Cette année a-t-il souligné, cette action s’est traduite sur le terrain par l’achat total de toutes leurs productions qui étaient stockées dans les magasins.
Aussi a-t-il précisé que cela a permis à son entreprise de financer 14.500 hectares de coton. Mais il a vite fait de dire que cela est très peu. Néanmoins pour la période que traverse la Cidt, il a fait savoir que ce résultat est très satisfaisant. D’autant que sa société a pu collecter 14.210 tonnes de coton graine, soit 980 kg à l’hectare.
Avant de décerner la palme d’or à la zone de Niakara qui a produit à elle seule 4.200 tonnes. Malgré cela, le directeur technique de la Cidt a mentionné que le tableau est loin d’être reluisant. Puisque de 120.000 tonnes de coton graine, la Cidt est passée aujourd’hui à 14.500 tonnes. Il a expliqué cette chute drastique de la production cotonnière par le fait qu’à un moment donné, sa société eu égard aux difficultés de trésorerie qu’elle connaît, n’arrivait plus à respecter ses engagements. Cependant, Yao N’Zué, a noté qu’aujourd’hui l’espoir renaît. Car de 14.500 hectares de coton, son entreprise se retrouve cette année avec 22.000 hectares.
Le directeur général adjoint de cette structure, Dr Coulibaly Mamadou, a signifié que la Cidt revient de très loin. Et que les difficultés qu’elle a connues sont certes liées à la crise militaro-politique du 19 septembre 2002 mais elles sont surtout liées à sa privatisation qui avait des objectifs nobles, mais qui malheureusement n’ont pas été atteints.
« Au contraire, la filière du coton d’une manière général s’est affaiblie parce que certains morceaux de la Cidt qui ont été vendus se sont avérés des maillons faibles et qui ont fait faillite », a-t-il déploré.
Puis, il a noté que la production a un coût. Par conséquent l’avènement de la crise a multiplié les coûts du carburant et de contrôle avec la nécessité de conduire des convois pour escorter la fibre et le coton.
Pour lui, tout cela augmente le coût de la production. Sans omettre le cours international de la fibre qui a connu une baisse. Toutes ces raisons a-t-il soutenu, sont à la base de la débâcle de la Cidt. Le préfet du département de Mankono, M’Bassidjé Pierre Clavaire, président de la cérémonie, a déclaré au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire que le coton survivra.
Parce que l’avenir appartient aussi à l’or blanc. Après quoi, il a demandé aux producteurs de coton de ne pas se laisser distraire par les autres cultures qui sont aussi une réalité en Côte d’Ivoire.
ADJE JEA-ALEXIS
Correspondant Régional
A cet effet, le directeur technique de ladite entreprise, Yao N’Zué, a fait remarquer que la campagne agricole 2009-2010 a démarré très difficilement. Toutefois, il a indiqué que lui et ses collaborateurs ont fait face aux difficultés auxquelles ils étaient confrontés en ne se laissant pas gagner par le découragement.
Et ils se sont mis résolument au travail pour ramener la confiance au sein de la grande famille des producteurs de coton dont la plupart étaient gagnées par le découragement. Cette année a-t-il souligné, cette action s’est traduite sur le terrain par l’achat total de toutes leurs productions qui étaient stockées dans les magasins.
Aussi a-t-il précisé que cela a permis à son entreprise de financer 14.500 hectares de coton. Mais il a vite fait de dire que cela est très peu. Néanmoins pour la période que traverse la Cidt, il a fait savoir que ce résultat est très satisfaisant. D’autant que sa société a pu collecter 14.210 tonnes de coton graine, soit 980 kg à l’hectare.
Avant de décerner la palme d’or à la zone de Niakara qui a produit à elle seule 4.200 tonnes. Malgré cela, le directeur technique de la Cidt a mentionné que le tableau est loin d’être reluisant. Puisque de 120.000 tonnes de coton graine, la Cidt est passée aujourd’hui à 14.500 tonnes. Il a expliqué cette chute drastique de la production cotonnière par le fait qu’à un moment donné, sa société eu égard aux difficultés de trésorerie qu’elle connaît, n’arrivait plus à respecter ses engagements. Cependant, Yao N’Zué, a noté qu’aujourd’hui l’espoir renaît. Car de 14.500 hectares de coton, son entreprise se retrouve cette année avec 22.000 hectares.
Le directeur général adjoint de cette structure, Dr Coulibaly Mamadou, a signifié que la Cidt revient de très loin. Et que les difficultés qu’elle a connues sont certes liées à la crise militaro-politique du 19 septembre 2002 mais elles sont surtout liées à sa privatisation qui avait des objectifs nobles, mais qui malheureusement n’ont pas été atteints.
« Au contraire, la filière du coton d’une manière général s’est affaiblie parce que certains morceaux de la Cidt qui ont été vendus se sont avérés des maillons faibles et qui ont fait faillite », a-t-il déploré.
Puis, il a noté que la production a un coût. Par conséquent l’avènement de la crise a multiplié les coûts du carburant et de contrôle avec la nécessité de conduire des convois pour escorter la fibre et le coton.
Pour lui, tout cela augmente le coût de la production. Sans omettre le cours international de la fibre qui a connu une baisse. Toutes ces raisons a-t-il soutenu, sont à la base de la débâcle de la Cidt. Le préfet du département de Mankono, M’Bassidjé Pierre Clavaire, président de la cérémonie, a déclaré au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire que le coton survivra.
Parce que l’avenir appartient aussi à l’or blanc. Après quoi, il a demandé aux producteurs de coton de ne pas se laisser distraire par les autres cultures qui sont aussi une réalité en Côte d’Ivoire.
ADJE JEA-ALEXIS
Correspondant Régional