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Politique Publié le lundi 6 décembre 2010 | Le Patriote

Motus : Solitude

La Côte d’Ivoire vit en ce moment, les derniers soubresauts de la vague refondation. Battu à plate couture dans son duel avec le Président Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, ne veut pas lâcher prise. Il continue de faire de la « résistance ». Nommé « président » par son ami Yao Paul N’dré, il s’est fait « investir » dans l’indifférence totale de l’Afrique et du Monde. Ceux qui ont vu sa burlesque cérémonie se sont crus à une rencontre entre militants du FPI. Laurent Gbagbo est un homme seul, sans légitimité et légalité, qui continue de braver tout le monde et de s’enliser dans une voie sans issue. Comment se proclamer démocrate et « enfant des élections » et se braquer contre le verdict des urnes, pour espérer garder les rênes d’un pouvoir usurpé ? La preuve est manifeste que le grand chef des refondateurs a trahi la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens, la démocratie et la liberté. Recroquevillé sur de fausses certitudes et poussé dans le dos par ses courtisans qui veulent prendre en otage l’économie nationale, Gbagbo est seul contre la majorité de ses compatriotes. Ayant perdu la signification de la mesure, son camp donne dans la démesure des règnes totalitaires. Il aime tellement les Ivoiriens qu’il a instauré un couvre-feu sans raison, pour les tuer dans le silence de la nuit. Il est tellement soucieux des libertés de ses concitoyens qu’il a « coupé » toutes les chaines de télévision étrangères et les radios internationales, pour ne pas que ses crimes soient au goût du jour. Gbagbo adore si fortement les populations qu’il a choisi de leur imposer une télévision partiale, partisane et totalement bouffonne. Pas un jour ne passe sans que des badauds et des menus fretins ne défilent pour raconter des sottises et des fadaises. On ne voit que ces gens sur notre petit écran, donnant des leçons de souveraineté à la communauté internationale que Laurent Gbagbo n’hésitait pas à solliciter par temps de grande disette. Les délices du pouvoir ont fait totalement perdre le nord aux vaincus de la dernière présidentielle. Le grand chef, qui se prenait pour « le candidat des Ivoiriens », vit désormais le temps de la solitude, pour avoir été un mauvais perdant

Bakary Nimaga
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