C’est fini pour lui. L’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies ne regagnera plus son poste à New York. Alcide Djédjé est désormais persona non grata, au siège de l’ONU. Ainsi en a décidé depuis samedi l’instance onusienne. Cette réaction, pour le moins énergique, fait suite aux récentes attaques verbales du sieur Djédjé contre le système des Nations Unies.
Irrité par la certification des résultats du second tour de la présidentielle proclamés par la CEI (Commission Electorale Indépendante) et qui donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des suffrages contre 45,9% pour Laurent Gbagbo, par de l’envoyé spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, M. Yong Jin Choi, le conseil de diplomatique du candidat-président a cru bon, sans doute pour masquer leur hold-up électoral, s’inviter sur le petit écran, pour lancer des invectives à l’ONU. Déjà vendredi soir, sur le plateau du JT de 20h, il avait qualifié l’ONU d’institution de « combine où les plus grands Etats ne défendent que leurs intérêts ».
S’arc-boutant au prétexte fallacieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, M. Djédjé n’a pas hésité à menacer implicitement M. Choi d’expulsion du territoire ivoirien. « S’il continue, nous allons demander son départ de la Côte d’Ivoire », avait-il lancé, sur un ton acerbe. Et samedi, après l’affligeante investiture du candidat-président, pourtant battu dans les urnes, l’homme a revêtu son costume de Zorro pour fustiger une fois de plus l’ONU. Et comme il fallait s’y attendre, la réaction de la plus importante institution du monde a été immédiate : Alcide Djédjé est indésirable à New York. L’ONU montre ainsi à ce diplomate militant que malgré ses gesticulations, qu’elle reste maître de la situation dans le monde, donc en Côte d’Ivoire. Et surtout que c’est bien le président Ouattara élu démocratiquement qui conduira les destinées de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Y. Sangaré
Irrité par la certification des résultats du second tour de la présidentielle proclamés par la CEI (Commission Electorale Indépendante) et qui donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1% des suffrages contre 45,9% pour Laurent Gbagbo, par de l’envoyé spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, M. Yong Jin Choi, le conseil de diplomatique du candidat-président a cru bon, sans doute pour masquer leur hold-up électoral, s’inviter sur le petit écran, pour lancer des invectives à l’ONU. Déjà vendredi soir, sur le plateau du JT de 20h, il avait qualifié l’ONU d’institution de « combine où les plus grands Etats ne défendent que leurs intérêts ».
S’arc-boutant au prétexte fallacieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, M. Djédjé n’a pas hésité à menacer implicitement M. Choi d’expulsion du territoire ivoirien. « S’il continue, nous allons demander son départ de la Côte d’Ivoire », avait-il lancé, sur un ton acerbe. Et samedi, après l’affligeante investiture du candidat-président, pourtant battu dans les urnes, l’homme a revêtu son costume de Zorro pour fustiger une fois de plus l’ONU. Et comme il fallait s’y attendre, la réaction de la plus importante institution du monde a été immédiate : Alcide Djédjé est indésirable à New York. L’ONU montre ainsi à ce diplomate militant que malgré ses gesticulations, qu’elle reste maître de la situation dans le monde, donc en Côte d’Ivoire. Et surtout que c’est bien le président Ouattara élu démocratiquement qui conduira les destinées de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Y. Sangaré