Ouattara Doh Zoumana s’attendait à tout, vendredi 3 décembre dernier, sauf à une mort aussi tragique. Ce jeune homme de 29 ans, habitant à Abobo-PK18, a été brutalement arraché à l’affection des siens par des individus malintentionnés se réclamant de LMP, formation politique de Laurent Gbagbo. La scène s’est déroulée à Abobo-Anonkoi, sur la route d’Anyama.
Selon des témoins, le jeune Ouattara Doh revenait de Cocody, où il était allé rendre visite à son frère aîné qui est militaire et garde de corps d’une personnalité. « C’est en route pour la maison, aux environs de 17H30, qu’il a été intercepté par un groupe de jeunes, visiblement surexcités et tenant en mains des machettes et des gourdins », explique un témoin sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, ces jeunes se réclamant de LMP n’avaient que ces deux phrases à la bouche : « c’est lui qui parle d’Alassane Ouattara ici.
Tuons-le et c’est fini ! ». C’est à la suite de cette cynique sentence que le jeune Ouattara Doh Zoumana, soutient un autre témoin, est automatiquement battu à coups de machettes et dans tous les sens par ses ravisseurs. Avant d’être laissé pour mort. Secouru en ce moment-là par des badauds, le jeune technicien en bâtiment, avec des traces béantes de machettes partout sur le corps, a finalement rendu l’âme dans une clinique de la place.
Au moment où nous arrivions sur les lieux, ses parents, amis et connaissances étaient inconsolables. Ils n’arrivaient toujours pas à comprendre les raisons d’un acte aussi crapuleux.
Diawara Samou
Selon des témoins, le jeune Ouattara Doh revenait de Cocody, où il était allé rendre visite à son frère aîné qui est militaire et garde de corps d’une personnalité. « C’est en route pour la maison, aux environs de 17H30, qu’il a été intercepté par un groupe de jeunes, visiblement surexcités et tenant en mains des machettes et des gourdins », explique un témoin sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, ces jeunes se réclamant de LMP n’avaient que ces deux phrases à la bouche : « c’est lui qui parle d’Alassane Ouattara ici.
Tuons-le et c’est fini ! ». C’est à la suite de cette cynique sentence que le jeune Ouattara Doh Zoumana, soutient un autre témoin, est automatiquement battu à coups de machettes et dans tous les sens par ses ravisseurs. Avant d’être laissé pour mort. Secouru en ce moment-là par des badauds, le jeune technicien en bâtiment, avec des traces béantes de machettes partout sur le corps, a finalement rendu l’âme dans une clinique de la place.
Au moment où nous arrivions sur les lieux, ses parents, amis et connaissances étaient inconsolables. Ils n’arrivaient toujours pas à comprendre les raisons d’un acte aussi crapuleux.
Diawara Samou
