La Banque mondiale (BM) et la Banque
africaine de développement (BAD) ont indiqué dimanche qu'elles
s'interrogeaient sur l'opportunité de continuer à aider la Côte d'Ivoire, face
à la crise politique qui agite le pays.
"Nous souhaitons continuer à travailler avec le peuple de Côte d'Ivoire
dans le combat contre la pauvreté mais il est difficile de le faire
efficacement dans un contexte d'incertitude et de tension qui se prolongent",
ont indiqué les deux institutions dans un communiqué commun.
"Par conséquent, conformément à notre politique, nous continuerons à
surveiller de près les événements et à réévaluer l'utilité et l'efficacité de
nos programmes étant donné la dégradation du fonctionnement institutionnel",
ont-elle ajouté.
La BM et la BAD ont fait part de leur "grande inquiétude" face à cette
crise, qui selon les deux institutions "se poursuit depuis beaucoup trop
longtemps".
D'après elles, elle "fera tomber beaucoup plus d'Ivoiriens dans la pauvreté
et causera du tort à la stabilité et la prospérité économique de l'Afrique de
l'Ouest".
Depuis le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre, les
candidats, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, se revendiquent tous deux
présidents. Dimanche, M. Ouattara a nommé son gouvernement et M. Gbagbo son
Premier ministre, tandis que la communauté internationale craignait que la
situation ne dégénère en violences entre les deux camps.
africaine de développement (BAD) ont indiqué dimanche qu'elles
s'interrogeaient sur l'opportunité de continuer à aider la Côte d'Ivoire, face
à la crise politique qui agite le pays.
"Nous souhaitons continuer à travailler avec le peuple de Côte d'Ivoire
dans le combat contre la pauvreté mais il est difficile de le faire
efficacement dans un contexte d'incertitude et de tension qui se prolongent",
ont indiqué les deux institutions dans un communiqué commun.
"Par conséquent, conformément à notre politique, nous continuerons à
surveiller de près les événements et à réévaluer l'utilité et l'efficacité de
nos programmes étant donné la dégradation du fonctionnement institutionnel",
ont-elle ajouté.
La BM et la BAD ont fait part de leur "grande inquiétude" face à cette
crise, qui selon les deux institutions "se poursuit depuis beaucoup trop
longtemps".
D'après elles, elle "fera tomber beaucoup plus d'Ivoiriens dans la pauvreté
et causera du tort à la stabilité et la prospérité économique de l'Afrique de
l'Ouest".
Depuis le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre, les
candidats, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, se revendiquent tous deux
présidents. Dimanche, M. Ouattara a nommé son gouvernement et M. Gbagbo son
Premier ministre, tandis que la communauté internationale craignait que la
situation ne dégénère en violences entre les deux camps.