L’ex-président sud-africain Thabo Mbeki, envoyé en "mission d’urgence" par l’Union africaine, était à Abidjan, dimanche, pour tenter de trouver une issue à la grave crise post-électorale en Côte d’Ivoire, où Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se revendiquent présidents.
Arrivé dimanche matin à l’aéroport d’Abidjan, Thabo Mbeki a été accueilli par la représentation diplomatique sud-africaine, en
l’absence d’officiels ivoiriens.
« Nous voulons entendre le point de vue de tout le monde dans cette affaire, avant de faire des recommandations sur ce qu'il convient de faire », a-t-il déclaré à la presse, après s'être entretenu à la mi-journée pendant environ 1H30 avec Laurent Gbagbo à sa résidence de Cocody.
L'émissaire de l'Union africaine, avait échangé auparavant avec le
représentant spécial de l'Onu dans le pays, Youn-jin Choi. « Nous avons surtout discuté de la situation électorale. Qu’est-ce que j’ai trouvé en tant que certificateur ? Je lui ai fait le rapport en détail », a dit ce dernier, après sa rencontre avec l’ancien président de la République sud-africaine.
En plus des principaux acteurs politiques qu’il a rencontrés, Thabo Mbeki devait s’entretenir avec les premiers responsables de la Commission électorale indépendante et du Conseil constitutionnel. L’Union africaine avait annoncé samedi l’avoir envoyé en "mission d’urgence" pour "trouver une solution légitime et pacifique à la crise". En 2005, c’est sous la pression de M. Mbeki, alors médiateur, que Laurent Gbagbo avait validé la candidature présidentielle de l’ex-Premier ministre Ouattara.
Anne-Marie Eba, avec l’Afp
Arrivé dimanche matin à l’aéroport d’Abidjan, Thabo Mbeki a été accueilli par la représentation diplomatique sud-africaine, en
l’absence d’officiels ivoiriens.
« Nous voulons entendre le point de vue de tout le monde dans cette affaire, avant de faire des recommandations sur ce qu'il convient de faire », a-t-il déclaré à la presse, après s'être entretenu à la mi-journée pendant environ 1H30 avec Laurent Gbagbo à sa résidence de Cocody.
L'émissaire de l'Union africaine, avait échangé auparavant avec le
représentant spécial de l'Onu dans le pays, Youn-jin Choi. « Nous avons surtout discuté de la situation électorale. Qu’est-ce que j’ai trouvé en tant que certificateur ? Je lui ai fait le rapport en détail », a dit ce dernier, après sa rencontre avec l’ancien président de la République sud-africaine.
En plus des principaux acteurs politiques qu’il a rencontrés, Thabo Mbeki devait s’entretenir avec les premiers responsables de la Commission électorale indépendante et du Conseil constitutionnel. L’Union africaine avait annoncé samedi l’avoir envoyé en "mission d’urgence" pour "trouver une solution légitime et pacifique à la crise". En 2005, c’est sous la pression de M. Mbeki, alors médiateur, que Laurent Gbagbo avait validé la candidature présidentielle de l’ex-Premier ministre Ouattara.
Anne-Marie Eba, avec l’Afp