Le dénouement de la crise à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire (deux présidents proclamés) passera par les médias. Surtout par la télévision et la radio. Et, les deux camps en conflit l’ont bien compris.
Mercredi, sur les ondes de la première chaîne de la télévision nationale, qui est devenue le porte-voix du candidat Laurent Gbagbo, le président du Conseil constitutionnel (Cc), Paul Yao N’Dré, se saisit du dossier. Selon lui, suite à l’incapacité de la Commission électorale indépendante (Cei) à proclamer les résultats provisoires du second tour de la présidentielle 2010. Une heure plus tard, Youssouf Bakayoko, président de la Cei, déclare Alassane Dramane Ouattara (Ado), président de la République de Côte d’Ivoire avec 54,1% des suffrages exprimés dans un hôtel de la place. L’information est aussitôt reprise en boucle par les chaînes de télévision et de radio internationaux qui font toutefois cas de la sortie du président du Cc. Chose qui n’est pas du goût du camp Gbagbo. Yao N’Dré fait une seconde sortie sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), dans laquelle il ‘’juge nuls et non avenus’’ ces résultats. Ce qui conforte les militants de La majorité présidentielle (Lmp) qui estiment que seules les informations relayées par les télévisions et radios nationales reflètent la vérité. Y.J. Choi, représentant du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), sur Onuci Fm, prend position. Il certifie les conclusions de la Cei, au grand bonheur des chasseurs d’informations étrangers. Entre-temps, le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), dénonçant une ingérence étrangère et un parti pris de la presse internationale, décide, jeudi, d’interrompre plusieurs fréquences radio et télé émettant en Modulation de fréquence (Fm) ou sur le bouquet Canal+ Horizon.
Ainsi, les chaînes d’information générale telles que France 24, Africa 24, Euronews, Itélé, British Broadcast Chanel (BBC), Radio France internationale (Rfi)… sont suspendues. Samedi, c’est au tour de la radio onusienne d’essuyer les tirs des techniciens pro-Gbagbo. Les prises de position du représentant de Ban Ki Moon, dérangent. Ils s’en prennent à la fréquence 96.0 d’Onuci fm à Abidjan.
Elle est brouillée et c’est la deuxième radio nationale (Fréquence 2) qui lui est substituée. L’investiture de Laurent Gbagbo qui se déroule au palais présidentiel y est diffusée. Mais, la radio onusienne se trouve une nouvelle onde : 95.3. Depuis deux jours, c’est sur ce dernier canal qu’elle émet, en entendant la réplique des techniciens du Cnca. La guerre des ondes fait donc rage en attendant le dénouement de la crise.
Sanou A.
Mercredi, sur les ondes de la première chaîne de la télévision nationale, qui est devenue le porte-voix du candidat Laurent Gbagbo, le président du Conseil constitutionnel (Cc), Paul Yao N’Dré, se saisit du dossier. Selon lui, suite à l’incapacité de la Commission électorale indépendante (Cei) à proclamer les résultats provisoires du second tour de la présidentielle 2010. Une heure plus tard, Youssouf Bakayoko, président de la Cei, déclare Alassane Dramane Ouattara (Ado), président de la République de Côte d’Ivoire avec 54,1% des suffrages exprimés dans un hôtel de la place. L’information est aussitôt reprise en boucle par les chaînes de télévision et de radio internationaux qui font toutefois cas de la sortie du président du Cc. Chose qui n’est pas du goût du camp Gbagbo. Yao N’Dré fait une seconde sortie sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), dans laquelle il ‘’juge nuls et non avenus’’ ces résultats. Ce qui conforte les militants de La majorité présidentielle (Lmp) qui estiment que seules les informations relayées par les télévisions et radios nationales reflètent la vérité. Y.J. Choi, représentant du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), sur Onuci Fm, prend position. Il certifie les conclusions de la Cei, au grand bonheur des chasseurs d’informations étrangers. Entre-temps, le Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), dénonçant une ingérence étrangère et un parti pris de la presse internationale, décide, jeudi, d’interrompre plusieurs fréquences radio et télé émettant en Modulation de fréquence (Fm) ou sur le bouquet Canal+ Horizon.
Ainsi, les chaînes d’information générale telles que France 24, Africa 24, Euronews, Itélé, British Broadcast Chanel (BBC), Radio France internationale (Rfi)… sont suspendues. Samedi, c’est au tour de la radio onusienne d’essuyer les tirs des techniciens pro-Gbagbo. Les prises de position du représentant de Ban Ki Moon, dérangent. Ils s’en prennent à la fréquence 96.0 d’Onuci fm à Abidjan.
Elle est brouillée et c’est la deuxième radio nationale (Fréquence 2) qui lui est substituée. L’investiture de Laurent Gbagbo qui se déroule au palais présidentiel y est diffusée. Mais, la radio onusienne se trouve une nouvelle onde : 95.3. Depuis deux jours, c’est sur ce dernier canal qu’elle émet, en entendant la réplique des techniciens du Cnca. La guerre des ondes fait donc rage en attendant le dénouement de la crise.
Sanou A.