Pendant 30 ans d’opposition civilisée, Laurent Gbagbo et ses compagnons ont observé les hommes et les événements. Pendant 10 ans de pouvoir, ils ont enseigné la démocratie et l’Etat de droit. Pendant 10 ans, ils ont donné la notion de République, joué l’ouverture béante et le dialogue. Mais le constat est implacable. La communauté dite internationale s’en moque. Le monde sourit, ici, en Afrique, aux hors-la-loi ; aux personnes comme Alassane Ouattara, qui font la promotion de la rébellion et de la violence.
Même un parti dit « démocratique » comme le Pdci a appelé à voter le père de la rébellion, source de ses propres problèmes. La France, l’Onu, l’Union européenne, etc., n’ont d’égard, non pour le démocrate et homme de paix Laurent Gbagbo, mais que pour celui-là, Alassane Ouattara, qui a toujours prospéré dans le faux et la violence. L’heure est donc venue d’agir plutôt que de continuer à prendre uniquement à témoins l’opinion, à travers des articles de presse. La presse continuera à faire son travail.
Mais que la rigueur de la loi s’abatte sur ceux qui la violent. Que Laurent Gbagbo soit un homme droit, juste et démocrate, cela est le dernier des soucis de la communauté dite internationale. Qui sait avec quelle brutalité Blaise Compaoré a pris le pouvoir au Burkina Faso. Mais le voilà Facilitateur dans la crise ivoirienne, donneur de leçons de démocratie et de paix. Pendant longtemps, le guide Mouammar Kadhafi (Lybie) a été présenté comme terroriste, infréquentable, etc. Aujourd’hui, il jouit d’une image contraire dans le monde. Tirons-en les conclusions pour donner à l’Etat son caractère fort. Car, que les Forces nouvelles bourrent les urnes au Nord pour Alassane, qu’elles chassent les représentants de Laurent Gbagbo des bureaux de vote, qu’elles en agressent ou en tuent, cela n’a pas d’importance pour la communauté dite internationale. C’est un fait divers ou même un acte de débrouillardise de Ouattara que salue la France. Que les militants du Rdr découpent à la machette ceux de La majorité présidentielle, cela n’a aucun intérêt et m’émeut donc personne dans la communauté dite internationale. Qu’Alassane « séquestre » Youssouf Bakayoko dans un hôtel et lui « extorque » des résultats en sa faveur devant les caméras de France 24 et des journalistes réunis sans s’y attendre, cela ne fouette la conscience de personne. Ce que la communauté dite internationale retient, est ceci : «Alassane vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010». Il faut donc changer de méthode et jeter en prison (si c’est la sanction) tout voyou pris en flagrant de délit de violation de la loi.
Rosine Manso
Même un parti dit « démocratique » comme le Pdci a appelé à voter le père de la rébellion, source de ses propres problèmes. La France, l’Onu, l’Union européenne, etc., n’ont d’égard, non pour le démocrate et homme de paix Laurent Gbagbo, mais que pour celui-là, Alassane Ouattara, qui a toujours prospéré dans le faux et la violence. L’heure est donc venue d’agir plutôt que de continuer à prendre uniquement à témoins l’opinion, à travers des articles de presse. La presse continuera à faire son travail.
Mais que la rigueur de la loi s’abatte sur ceux qui la violent. Que Laurent Gbagbo soit un homme droit, juste et démocrate, cela est le dernier des soucis de la communauté dite internationale. Qui sait avec quelle brutalité Blaise Compaoré a pris le pouvoir au Burkina Faso. Mais le voilà Facilitateur dans la crise ivoirienne, donneur de leçons de démocratie et de paix. Pendant longtemps, le guide Mouammar Kadhafi (Lybie) a été présenté comme terroriste, infréquentable, etc. Aujourd’hui, il jouit d’une image contraire dans le monde. Tirons-en les conclusions pour donner à l’Etat son caractère fort. Car, que les Forces nouvelles bourrent les urnes au Nord pour Alassane, qu’elles chassent les représentants de Laurent Gbagbo des bureaux de vote, qu’elles en agressent ou en tuent, cela n’a pas d’importance pour la communauté dite internationale. C’est un fait divers ou même un acte de débrouillardise de Ouattara que salue la France. Que les militants du Rdr découpent à la machette ceux de La majorité présidentielle, cela n’a aucun intérêt et m’émeut donc personne dans la communauté dite internationale. Qu’Alassane « séquestre » Youssouf Bakayoko dans un hôtel et lui « extorque » des résultats en sa faveur devant les caméras de France 24 et des journalistes réunis sans s’y attendre, cela ne fouette la conscience de personne. Ce que la communauté dite internationale retient, est ceci : «Alassane vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010». Il faut donc changer de méthode et jeter en prison (si c’est la sanction) tout voyou pris en flagrant de délit de violation de la loi.
Rosine Manso