Le poisson ne peut se sentir bien que dans l’eau. Cette évidence résume l’attitude de Guillaume Soro Kigbafori, le porte-parole de la rébellion qui a fait allégence à Alassane Ouattara en lui remettant sa lettre de démission. Il ne l’a jamais nié d’ailleurs. Bien plus, il en avait fait la démonstration en étant le Secrétaire général du Mpci, le parti sanguinaire.
Jouant ainsi le jeu du vrai père de la rébellion, Alassane Dramane Ouattara devenu éligible grâce au Président Laurent Gbagbo, apôtre de la paix. Après l’investiture, dans la mi-journée du samedi dernier, du Président Laurent Gbagbo au Palais présidentiel au Plateau (c’est seulement là-bas que cette cérémonie d’extrême solennité se fait et non ailleurs), Soro est allé rendre sa démission à son mentor Alassane Ouattara. Cela n’émeut personne outre mesure. C’est bien le contraire qui aurait étonné l’Ivoirien lambda. «Je ne peux pas, en ce qui me concerne, je ne peux que m’aligner sur le résultat proclamé par la Commission électorale indépendante, sur le résultat certifié par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, sur le résultat établi par le représentant spécial du Facilitateur», a-t-il déclaré sur les antennes de la radio de son complice Choï.
Avant de poursuivre en ces termes : «C’est pourquoi, j’ai pris cette décision importante. Bien entendu, certains y verront la perte d’une certaine neutralité». A beau chasser le naturel, il revient au galop, dit la lapalissade. Aucun Ivoirien, digne de ce nom ne peut s’attendre à mieux. Pour ce qui est de l’officiel, du solennel Président Laurent Gbagbo, après son investiture, va se remettre au travail. Pour démontrer au monde entier que la Côte d’Ivoire est indépendante et souveraine.
Véronique Adjoumany.
Jouant ainsi le jeu du vrai père de la rébellion, Alassane Dramane Ouattara devenu éligible grâce au Président Laurent Gbagbo, apôtre de la paix. Après l’investiture, dans la mi-journée du samedi dernier, du Président Laurent Gbagbo au Palais présidentiel au Plateau (c’est seulement là-bas que cette cérémonie d’extrême solennité se fait et non ailleurs), Soro est allé rendre sa démission à son mentor Alassane Ouattara. Cela n’émeut personne outre mesure. C’est bien le contraire qui aurait étonné l’Ivoirien lambda. «Je ne peux pas, en ce qui me concerne, je ne peux que m’aligner sur le résultat proclamé par la Commission électorale indépendante, sur le résultat certifié par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, sur le résultat établi par le représentant spécial du Facilitateur», a-t-il déclaré sur les antennes de la radio de son complice Choï.
Avant de poursuivre en ces termes : «C’est pourquoi, j’ai pris cette décision importante. Bien entendu, certains y verront la perte d’une certaine neutralité». A beau chasser le naturel, il revient au galop, dit la lapalissade. Aucun Ivoirien, digne de ce nom ne peut s’attendre à mieux. Pour ce qui est de l’officiel, du solennel Président Laurent Gbagbo, après son investiture, va se remettre au travail. Pour démontrer au monde entier que la Côte d’Ivoire est indépendante et souveraine.
Véronique Adjoumany.
