Vous me pardonnerez, je pense. Si je vous dis, en toute sincérité que les dix ans de crises passées en Côte d’Ivoire, ont été des crises d’irresponsabilités partagées. D’abord, les Ivoiriens eux-mêmes. Ce que je vais vous dire tout de suite a été mal décrypté par les populations, la presse, la société civile, la classe politique, et les médias internationaux. Je fais ma fixation, surtout, sur les erreurs monumentales qui ont émaillé les dix ans de crise en Côte d’Ivoire. J’ai pris le soin de noter, c’est mon avis, cette étonnante contradiction, dans la signature de l’accord de Ouaga, sur la sortie de crise en Côte d’Ivoire. Dans le contenu de l’accord de Ouaga, j’ai été un peu intrigué par son incohérence.
Après la nomination de Guillaume Soro, au poste de Premier ministre, la question du désarmement devait être réglée sans condition. Mais, face à cette logique, la démarche du facilitateur - le Burkinabé Blaise Compaoré - n’a pas été efficace. Et ceux qui ont pris les armes sont restés un contrepoids. La Côte d’Ivoire est restée divisée. Tout de même étonnant, que par mauvais calcul, ni la communauté internationale, ni africaine n’a dénoncé ce contrepoids qui affaiblirait toutes actions politiques républicaines. Le Président Laurent Gbagbo lui-même, n’a pas hésité à donner une influence et des moyens, à ceux qui ont pris les armes. La société civile, les syndicats, les organisations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ont regardé et subi cette influence psychologique. Et, tant qu’il sera ainsi, ou tant que le problème de désarmement n’est pas résolu, la Côte d’Ivoire sera une nation toujours en guerre. En clair, j’ai tout dit. Car depuis 10 ans, ni l’Onu, ni la Cedeao, ou encore l’Union Africaine, ne se sont inquiétées de la présence de deux armées, sur le même territoire y compris les forces impartiales.
Vraiment insolite. Où sont passés les ‘’experts’’ des conflits africains ? Tout le monde baigne dans la contradiction. L’Union Européenne soutient ses intérêts économiques. L’Onu est restée inefficace dans la gestion sécuritaire et diplomatique en Côte d’Ivoire. Accessionnement, l’armée onusienne, impartiale, pouvait sécuriser l’élection présidentielle dans les zones dites ‘’à risque’’. Mais, n’en doutez pas. Partout en Afrique, et particulièrement en Angola, Erythrée, Somalie, république Démocratique du Congo au Tchad, en Centrafrique, l’Onu n’a jamais rien réglé. En vérité, l’Onu est une organisation de paix, chargée de superviser les compétitions démocratiques. Mais, quand on observe, l’Onu ‘’n’observe’’ jamais les élections en France, aux Etats Unis, en Birmanie. Et pourtant, l’Onu accepte qu’on écrase les Palestiniens sur leur territoire. A l’analyse, la communauté internationale s’est auto-piégée dans la crise ivoirienne, dans laquelle elle n’a porté aucune mutation qualitative. Elle est restée ‘’muette’’ face à l’arsenal de violences civiles, et politiques en Côte d’Ivoire, malgré la présence de quatre armées sur le même territoire ivoirien. Aujourd’hui, elle retrouve la voix sur ‘’l’état de l’élection présidentielle’’ en Côte d’Ivoire, après avoir mal aidé les Ivoiriens à consolider leur démocratie. Et, dans cette grisaille, j’ai longtemps observé, en matière d’animation du paysage politique en Côte d’Ivoire, la presse ivoirienne, toute tendance confondue. Son action a fait l’objet d’une bonne part d’incompréhensions de la crise militairo-civil qui a secoué la Côte d’Ivoire et continue de la secouer.
Cette presse a besoin d’être dotée de journalistes compétents, bien formés de manière à respecter leur propre métier et à consolider les fondements républicains. Pour ma part, les 10 années de crises politiques, sociales, diplomatiques en Côte d’Ivoire, relèvent de l’irresponsabilité tous : Communauté internationale, presse ivoirienne, société civile et classe politique, toutes tendances confondues. En clair, les Ivoiriens doivent terrasser le complexe à se faire le bonheur par les autres, et la communauté internationale doit terrasser le complexe de ‘’puissance’’ pour disloquer les institutions africaines
Après la nomination de Guillaume Soro, au poste de Premier ministre, la question du désarmement devait être réglée sans condition. Mais, face à cette logique, la démarche du facilitateur - le Burkinabé Blaise Compaoré - n’a pas été efficace. Et ceux qui ont pris les armes sont restés un contrepoids. La Côte d’Ivoire est restée divisée. Tout de même étonnant, que par mauvais calcul, ni la communauté internationale, ni africaine n’a dénoncé ce contrepoids qui affaiblirait toutes actions politiques républicaines. Le Président Laurent Gbagbo lui-même, n’a pas hésité à donner une influence et des moyens, à ceux qui ont pris les armes. La société civile, les syndicats, les organisations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ont regardé et subi cette influence psychologique. Et, tant qu’il sera ainsi, ou tant que le problème de désarmement n’est pas résolu, la Côte d’Ivoire sera une nation toujours en guerre. En clair, j’ai tout dit. Car depuis 10 ans, ni l’Onu, ni la Cedeao, ou encore l’Union Africaine, ne se sont inquiétées de la présence de deux armées, sur le même territoire y compris les forces impartiales.
Vraiment insolite. Où sont passés les ‘’experts’’ des conflits africains ? Tout le monde baigne dans la contradiction. L’Union Européenne soutient ses intérêts économiques. L’Onu est restée inefficace dans la gestion sécuritaire et diplomatique en Côte d’Ivoire. Accessionnement, l’armée onusienne, impartiale, pouvait sécuriser l’élection présidentielle dans les zones dites ‘’à risque’’. Mais, n’en doutez pas. Partout en Afrique, et particulièrement en Angola, Erythrée, Somalie, république Démocratique du Congo au Tchad, en Centrafrique, l’Onu n’a jamais rien réglé. En vérité, l’Onu est une organisation de paix, chargée de superviser les compétitions démocratiques. Mais, quand on observe, l’Onu ‘’n’observe’’ jamais les élections en France, aux Etats Unis, en Birmanie. Et pourtant, l’Onu accepte qu’on écrase les Palestiniens sur leur territoire. A l’analyse, la communauté internationale s’est auto-piégée dans la crise ivoirienne, dans laquelle elle n’a porté aucune mutation qualitative. Elle est restée ‘’muette’’ face à l’arsenal de violences civiles, et politiques en Côte d’Ivoire, malgré la présence de quatre armées sur le même territoire ivoirien. Aujourd’hui, elle retrouve la voix sur ‘’l’état de l’élection présidentielle’’ en Côte d’Ivoire, après avoir mal aidé les Ivoiriens à consolider leur démocratie. Et, dans cette grisaille, j’ai longtemps observé, en matière d’animation du paysage politique en Côte d’Ivoire, la presse ivoirienne, toute tendance confondue. Son action a fait l’objet d’une bonne part d’incompréhensions de la crise militairo-civil qui a secoué la Côte d’Ivoire et continue de la secouer.
Cette presse a besoin d’être dotée de journalistes compétents, bien formés de manière à respecter leur propre métier et à consolider les fondements républicains. Pour ma part, les 10 années de crises politiques, sociales, diplomatiques en Côte d’Ivoire, relèvent de l’irresponsabilité tous : Communauté internationale, presse ivoirienne, société civile et classe politique, toutes tendances confondues. En clair, les Ivoiriens doivent terrasser le complexe à se faire le bonheur par les autres, et la communauté internationale doit terrasser le complexe de ‘’puissance’’ pour disloquer les institutions africaines