Sortez, les gens de Bouaké sont arrivés ! Sortez, les gens de Bouaké sont arrivés", voilà ce qu'entendent les populations d'Abobo Pk 18, les soirs durant le couvre-feu. Comme nous le disait cette personne du 3e âge, les propos sus-mentionnés sont ceux d'individus en tenues militaires et armés qui procèdent ainsi dans l'intention de faire sortir les populations. "Si les habitants de Côte d'Ivoire entendent ces paroles, qu'ils ne sortent pas.
Ils sont en danger", nous a confié notre source. Avec le couvre-feu, on comprend que celles qui sortiront tomberont sous le coup de la loi. On sait aussi que la commune d'Abobo est dite acquise au Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et singulièrement au Rassemblement des républicains (Rdr), alors on peut imaginer ce que cela peut provoquer comme événements malheureux. Rappelons que c'est en plein couvre-feu que des tueries ont eu lieu la semaine dernière à Yopougon-Wassakara. C'est donc la grande peur à Abobo avec la reconduction du couvre-feu.
Nous l'écrivions dans notre édition du samedi dernier, durant le couvre-feu, les populations côtoient la mort et des faits l'attestent. Si ce ne sont pas des gens en tenue qui s'en prennent aux autres, ce sont des malades qui ne peuvent être soignés, les femmes enceintes doivent être toutes malheureuses...Ce couvre-feu interminable semble vraiment instauré contre les Ivoiriens. Qui n'en peuvent plus.
P.K.
Ils sont en danger", nous a confié notre source. Avec le couvre-feu, on comprend que celles qui sortiront tomberont sous le coup de la loi. On sait aussi que la commune d'Abobo est dite acquise au Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et singulièrement au Rassemblement des républicains (Rdr), alors on peut imaginer ce que cela peut provoquer comme événements malheureux. Rappelons que c'est en plein couvre-feu que des tueries ont eu lieu la semaine dernière à Yopougon-Wassakara. C'est donc la grande peur à Abobo avec la reconduction du couvre-feu.
Nous l'écrivions dans notre édition du samedi dernier, durant le couvre-feu, les populations côtoient la mort et des faits l'attestent. Si ce ne sont pas des gens en tenue qui s'en prennent aux autres, ce sont des malades qui ne peuvent être soignés, les femmes enceintes doivent être toutes malheureuses...Ce couvre-feu interminable semble vraiment instauré contre les Ivoiriens. Qui n'en peuvent plus.
P.K.