Le commandant du groupement d'instruction 1, Losséni Fofana, a lancé lundi un appel pressant aux fonctionnaires et agents de l'Etat et l'ensemble des populations de Man pour leur demander de garder la sérénité en ces heures chaudes qui font suite à l'historique élection présidentielle qui a porté Alassane Dramane Ouattara au pouvoir d'Etat.
Au cours d'une réunion à la salle de conférence de la préfecture et en présence du maître des lieux, l'ancien commandant de zone s'est voulu rassurant pour les habitants de Man traumatisés par les violences qui ont suivi la proclamation honteuse de résultats truqués par Yao Paul N'dré. La ville a connu des scènes de pillage obligeant certaines personnes à se terrer ou à quitter Man.
"Revenez à Man, votre sécurité, c'est mon affaire. Les Forces nouvelles mettront tout en œuvre pour sécuriser les personnes et les biens. On a fini de voter, c'est fini. Quand le nouveau président va venir, il devra trouver les fonctionnaires de Man en place, au travail", a dit Losséni Fofana non sans rassurer que les mesures énergiques seront mises en œuvre en vue de retrouver les objets volés par des bandes organisées qui ont saccagé de nombreux domiciles de personnalités locales ou autres personnes anonymes. "Nous allons rechercher ces objets et promettons de mettre la main sur le maximum".
Parmi ces objets, de nombreux ordinateurs dont un de la Direction régionale de l'éducation nationale (DREN) contenant la base de données des examens à grand tirage. La recherche de ce PC est une priorité pour les Forces nouvelles afin d'éviter une catastrophique année blanche à Man.
L'initiateur de la rencontre, le préfet du département de Man, préfet de la région des Montagnes, Diakité Sidiki, a pour sa part, déploré tous les actes de vandalisme et apporté sa compassion aux victimes. Il a ensuite exhorté les fonctionnaires et agents de l'Etat à rester sur place pour ne pas rompre le processus de réunification du pays engagé depuis des mois.
Pour Diakité Sidiki, la guerre a causé tellement de tort au pays qu'il n'est pas envisageable de la reprendre. "Si je suis resté moi-même sur place, c'est pour ne pas rompre avec la marche vers la normalité", a-t-il affirmé. Le préfet a invité les fonctionnaires, chacun à son niveau, à faire le sacrifice qui fera que les actes nés de l'accord politique de Ouagadougou ne soient pas finalement vains. "Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Contribuons donc à la reprise normale de la vie", a-t-il conclu.
Signalons que la quasi-totalité des fonctionnaires et agents de l'Etat ont quitté Man qui pour aller voter ailleurs qui pour se mettre à l'abri des troubles post-électoraux provoqués par le controversé président du Conseil constitutionnel, Yao Paul N'dré, auteur d'un jugement truqué en faveur de Laurent Gbagbo, mauvais perdant du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
JEAN MARC SAHI
Au cours d'une réunion à la salle de conférence de la préfecture et en présence du maître des lieux, l'ancien commandant de zone s'est voulu rassurant pour les habitants de Man traumatisés par les violences qui ont suivi la proclamation honteuse de résultats truqués par Yao Paul N'dré. La ville a connu des scènes de pillage obligeant certaines personnes à se terrer ou à quitter Man.
"Revenez à Man, votre sécurité, c'est mon affaire. Les Forces nouvelles mettront tout en œuvre pour sécuriser les personnes et les biens. On a fini de voter, c'est fini. Quand le nouveau président va venir, il devra trouver les fonctionnaires de Man en place, au travail", a dit Losséni Fofana non sans rassurer que les mesures énergiques seront mises en œuvre en vue de retrouver les objets volés par des bandes organisées qui ont saccagé de nombreux domiciles de personnalités locales ou autres personnes anonymes. "Nous allons rechercher ces objets et promettons de mettre la main sur le maximum".
Parmi ces objets, de nombreux ordinateurs dont un de la Direction régionale de l'éducation nationale (DREN) contenant la base de données des examens à grand tirage. La recherche de ce PC est une priorité pour les Forces nouvelles afin d'éviter une catastrophique année blanche à Man.
L'initiateur de la rencontre, le préfet du département de Man, préfet de la région des Montagnes, Diakité Sidiki, a pour sa part, déploré tous les actes de vandalisme et apporté sa compassion aux victimes. Il a ensuite exhorté les fonctionnaires et agents de l'Etat à rester sur place pour ne pas rompre le processus de réunification du pays engagé depuis des mois.
Pour Diakité Sidiki, la guerre a causé tellement de tort au pays qu'il n'est pas envisageable de la reprendre. "Si je suis resté moi-même sur place, c'est pour ne pas rompre avec la marche vers la normalité", a-t-il affirmé. Le préfet a invité les fonctionnaires, chacun à son niveau, à faire le sacrifice qui fera que les actes nés de l'accord politique de Ouagadougou ne soient pas finalement vains. "Nous sommes condamnés à vivre ensemble. Contribuons donc à la reprise normale de la vie", a-t-il conclu.
Signalons que la quasi-totalité des fonctionnaires et agents de l'Etat ont quitté Man qui pour aller voter ailleurs qui pour se mettre à l'abri des troubles post-électoraux provoqués par le controversé président du Conseil constitutionnel, Yao Paul N'dré, auteur d'un jugement truqué en faveur de Laurent Gbagbo, mauvais perdant du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
JEAN MARC SAHI