Le tout nouveau Premier ministre d’Alassane Ouattara a affirmé clairement hier lundi 6 décembre 2010, dans un entretien à la radio Europe 1, qu’une partition du territoire ivoirien n’est pas envisageable, invitant le président sortant, Laurent Gbagbo, à « quitter le pouvoir », rapporte l'Afp. Guillaume Soro, le nouveau Premier ministre d'Alassane Ouattara, a été nommé à l’hôtel du Golf samedi 4 décembre 2010.
Il avait apporté son soutien au candidat proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI), Alassane Ouattara. « Nous avons demandé au médiateur envoyé par l'Union africaine (Thabo MBeki, Ndlr) qu'il demande à Laurent Gbagbo de partir, de laisser le pouvoir et de faire une transmission pacifique à Alassane Dramane Ouattara. Il faut que l'alternance soit », a déclaré Guillaume Soro, anciennement chef de gouvernement du président sortant, confirmé à son poste par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’dré. « Il n'est pas question d'arriver à une partition de la Côte d'Ivoire », a prévenu le chef de la rébellion des Forces nouvelles, désormais Premier ministre d’Alassane Ouattara. Le patron des Forces nouvelles contrôle depuis septembre 2002 une partie du territoire ivoirien, après un coup d’Etat manqué contre Laurent Gbagbo, mué en rébellion. La Côte d’Ivoire vit une situation pénible, dans l’incertitude totale. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, proclamés tous les deux présidents, le premier par le Conseil constitutionnel et le second par la (CEI), se livrent une guerre sans merci depuis plus d’une décennie pour le contrôle de l’appareil d’Etat. Après le scrutin du 28 novembre 2010, le pays s’est retrouvé avec deux présidents ayant prêté serment ; l’un au palais présidentiel au Plateau et l’autre à l’hôtel du Golf où il est confiné depuis la proclamation desdits résultats.
Hervé KPODION
Il avait apporté son soutien au candidat proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI), Alassane Ouattara. « Nous avons demandé au médiateur envoyé par l'Union africaine (Thabo MBeki, Ndlr) qu'il demande à Laurent Gbagbo de partir, de laisser le pouvoir et de faire une transmission pacifique à Alassane Dramane Ouattara. Il faut que l'alternance soit », a déclaré Guillaume Soro, anciennement chef de gouvernement du président sortant, confirmé à son poste par le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’dré. « Il n'est pas question d'arriver à une partition de la Côte d'Ivoire », a prévenu le chef de la rébellion des Forces nouvelles, désormais Premier ministre d’Alassane Ouattara. Le patron des Forces nouvelles contrôle depuis septembre 2002 une partie du territoire ivoirien, après un coup d’Etat manqué contre Laurent Gbagbo, mué en rébellion. La Côte d’Ivoire vit une situation pénible, dans l’incertitude totale. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, proclamés tous les deux présidents, le premier par le Conseil constitutionnel et le second par la (CEI), se livrent une guerre sans merci depuis plus d’une décennie pour le contrôle de l’appareil d’Etat. Après le scrutin du 28 novembre 2010, le pays s’est retrouvé avec deux présidents ayant prêté serment ; l’un au palais présidentiel au Plateau et l’autre à l’hôtel du Golf où il est confiné depuis la proclamation desdits résultats.
Hervé KPODION
