Le Commissaire européen au Développement Andris Piebalgs a jugé mardi qu`il était trop tôt pour envisager d`éventuelles sanctions afin de régler la crise politique en Côte d`Ivoire, considérant
qu`il fallait accorder la priorité aux efforts africains de médiation.
"Nous ne devrions exclure aucune solution, mais à ce stade calmons-nous, nous aurons toujours la possibilité de prendre des sanctions ultérieurement", a confié M. Piebalgs à l`AFP en marge des Journées européennes du développement à Bruxelles.
"Tant qu`il y a une médiation, tant qu`il y a l`espoir d`une solution (à la crise politique), nous devons maintenir la pression diplomatique", a-t-il estimé.
Lundi, une porte-parole de la Commission européenne avait souligné que Catherine Ashton, le chef de la diplomatie de l`UE, était prête à envisager des "sanctions" contre la Côte d`Ivoire si la crise politique n`était pas rapidement réglée.
Depuis le second tour de l`élection présidentielle, fin novembre, deux rivaux revendiquent le poste suprême, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Des sanctions n`auraient pas d`impact en elles-mêmes sur "le dialogue politique sur place", "car les décisions prises par les deux candidats l`ont été en pleine connaissance du fait que la communauté internationale ne l`apprécierait pas", a encore jugé M. Piebalgs.
Actuellement, "la clé de la solution est dans des mains africaines", avec les efforts de médiation de l`ex-président sud-africain Thabo Mbeki sous l`égide de l`Union africaine, et un sommet mardi de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) à Abuja (Nigeria) consacré à la crise
ivoirienne.
Les responsables de l`Union européenne, à l`instar de la communauté internationale dans son ensemble, ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara, qu`ils considèrent comme le "vainqueur légitime" de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, face à son rival Laurent Gbagbo.
Signe que la crise n`est toutefois pas près de prendre fin, le pays déjà doté de deux présidents et de deux Premiers ministres devait se retrouver dans la journée avec deux gouvernements.
qu`il fallait accorder la priorité aux efforts africains de médiation.
"Nous ne devrions exclure aucune solution, mais à ce stade calmons-nous, nous aurons toujours la possibilité de prendre des sanctions ultérieurement", a confié M. Piebalgs à l`AFP en marge des Journées européennes du développement à Bruxelles.
"Tant qu`il y a une médiation, tant qu`il y a l`espoir d`une solution (à la crise politique), nous devons maintenir la pression diplomatique", a-t-il estimé.
Lundi, une porte-parole de la Commission européenne avait souligné que Catherine Ashton, le chef de la diplomatie de l`UE, était prête à envisager des "sanctions" contre la Côte d`Ivoire si la crise politique n`était pas rapidement réglée.
Depuis le second tour de l`élection présidentielle, fin novembre, deux rivaux revendiquent le poste suprême, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Des sanctions n`auraient pas d`impact en elles-mêmes sur "le dialogue politique sur place", "car les décisions prises par les deux candidats l`ont été en pleine connaissance du fait que la communauté internationale ne l`apprécierait pas", a encore jugé M. Piebalgs.
Actuellement, "la clé de la solution est dans des mains africaines", avec les efforts de médiation de l`ex-président sud-africain Thabo Mbeki sous l`égide de l`Union africaine, et un sommet mardi de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) à Abuja (Nigeria) consacré à la crise
ivoirienne.
Les responsables de l`Union européenne, à l`instar de la communauté internationale dans son ensemble, ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara, qu`ils considèrent comme le "vainqueur légitime" de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, face à son rival Laurent Gbagbo.
Signe que la crise n`est toutefois pas près de prendre fin, le pays déjà doté de deux présidents et de deux Premiers ministres devait se retrouver dans la journée avec deux gouvernements.