Les organes dirigeants de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) se sont réunis ce jour du lundi 06 décembre 2010, au siège de l’organisation.
Après analyse de la situation socio politique, les membres des organes dirigeants de la CSCI ont fait le constat de l’impasse dans laquelle se retrouve la Côte d’Ivoire à l’issue du second tour du scrutin présidentiel tenu le 28 novembre 2010. Cette impasse se traduit par un bicéphalisme au sommet de l’Etat et des violences post électorales.
Les menaces d’une implosion voire d’une fragmentation sociale sont plus que jamais réelles.
Pour la CSCI, cette situation sans précédent est la conséquence des limites de l’ensemble du processus électoral en cours ainsi que de celui des accords successifs signés en vue de la sortie de crise.
En effet, depuis le déclenchement de la crise, la CSCI n’a cessé d’alerter l’opinion publique nationale et internationale sur les limites prévisibles des solutions centrées uniquement sur la satisfaction des intérêts de quelques hommes politiques ; au lieu d’un processus plus participatif et transparent. Les accords signés ont privilégié les arrangements politiques parfois souterrains par rapport à la clarté et à la rationalité juridiques. Tous ces accords ont eu en commun leur caractère cosmétique. A l’évidence, les vrais problèmes du pays n’ont pas été résolus.
Dans le processus électoral en cours, le Conseil Constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante (CEI), pour n’avoir pas toujours été à la hauteur de leur rôle d’arbitres indépendants, ne sont pas exemptes de reproches. L’insuffisance de rigueur de ces deux institutions a parfois profité, parfois desservi chacun deux camps en présence, LMP et RHDP, qui ont eu tendance, eux aussi, à privilégier leurs intérêts partisans sur l’intérêt national. Bien plus, la prééminence entre la décision du Conseil Constitutionnel et la certification du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies n’a jamais été clairement expliquée aux ivoiriens.
Ainsi, les investitures de MM. Gbagbo et Ouattara ont été faites dans des conditions totalement inappropriées au double plan juridique et politique. Les diplomates accrédités à Abidjan, les chefs d’Etat étrangers et certains groupes sociaux nationaux (dont la Convention de la Société Civile Ivoirienne) ont été très bien avisés d’y être absents.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire se retrouve face à plusieurs menaces de crises institutionnelle, politique, sécuritaire, diplomatique, économique et sociale. Le pays est au bord du gouffre.
Les rapports de forces et les prises de positions partisanes en faveur d’un camp ou de l’autre vont-ils régler le problème ?
La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) note que le blocage actuel est la conséquence directe de faiblesses relevées dans le déroulement du scrutin du 28 novembre 2010 organisé par la CEI et de la gestion très approximative, voire brutale du contentieux électoral par le Conseil Constitutionnel.
La CSCI, qui a déployé 1100 observateurs électoraux le jour du second tour du scrutin présidentiel, a pu relever des irrégularités, principalement dans quelques localités du Nord et de l’Ouest du pays. Ainsi, la CSCI propose que les bureaux de votes où des irrégularités ont été relevées soient recensés et que les votes y soient repris sous la supervision des institutions compétentes et des observateurs qualifiés.
Cette solution a l’avantage d’être impartiale, transparente, démocratique et pacifique. Nous faisons donc appel au sens de responsabilité des deux candidats et à l’esprit patriotique des deux camps en présence, LMP et RHDP, pour accepter cette solution.
La CSCI, le Coordonateur National
Dr N’GOUAN Patrick
Après analyse de la situation socio politique, les membres des organes dirigeants de la CSCI ont fait le constat de l’impasse dans laquelle se retrouve la Côte d’Ivoire à l’issue du second tour du scrutin présidentiel tenu le 28 novembre 2010. Cette impasse se traduit par un bicéphalisme au sommet de l’Etat et des violences post électorales.
Les menaces d’une implosion voire d’une fragmentation sociale sont plus que jamais réelles.
Pour la CSCI, cette situation sans précédent est la conséquence des limites de l’ensemble du processus électoral en cours ainsi que de celui des accords successifs signés en vue de la sortie de crise.
En effet, depuis le déclenchement de la crise, la CSCI n’a cessé d’alerter l’opinion publique nationale et internationale sur les limites prévisibles des solutions centrées uniquement sur la satisfaction des intérêts de quelques hommes politiques ; au lieu d’un processus plus participatif et transparent. Les accords signés ont privilégié les arrangements politiques parfois souterrains par rapport à la clarté et à la rationalité juridiques. Tous ces accords ont eu en commun leur caractère cosmétique. A l’évidence, les vrais problèmes du pays n’ont pas été résolus.
Dans le processus électoral en cours, le Conseil Constitutionnel et la Commission Electorale Indépendante (CEI), pour n’avoir pas toujours été à la hauteur de leur rôle d’arbitres indépendants, ne sont pas exemptes de reproches. L’insuffisance de rigueur de ces deux institutions a parfois profité, parfois desservi chacun deux camps en présence, LMP et RHDP, qui ont eu tendance, eux aussi, à privilégier leurs intérêts partisans sur l’intérêt national. Bien plus, la prééminence entre la décision du Conseil Constitutionnel et la certification du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies n’a jamais été clairement expliquée aux ivoiriens.
Ainsi, les investitures de MM. Gbagbo et Ouattara ont été faites dans des conditions totalement inappropriées au double plan juridique et politique. Les diplomates accrédités à Abidjan, les chefs d’Etat étrangers et certains groupes sociaux nationaux (dont la Convention de la Société Civile Ivoirienne) ont été très bien avisés d’y être absents.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire se retrouve face à plusieurs menaces de crises institutionnelle, politique, sécuritaire, diplomatique, économique et sociale. Le pays est au bord du gouffre.
Les rapports de forces et les prises de positions partisanes en faveur d’un camp ou de l’autre vont-ils régler le problème ?
La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) note que le blocage actuel est la conséquence directe de faiblesses relevées dans le déroulement du scrutin du 28 novembre 2010 organisé par la CEI et de la gestion très approximative, voire brutale du contentieux électoral par le Conseil Constitutionnel.
La CSCI, qui a déployé 1100 observateurs électoraux le jour du second tour du scrutin présidentiel, a pu relever des irrégularités, principalement dans quelques localités du Nord et de l’Ouest du pays. Ainsi, la CSCI propose que les bureaux de votes où des irrégularités ont été relevées soient recensés et que les votes y soient repris sous la supervision des institutions compétentes et des observateurs qualifiés.
Cette solution a l’avantage d’être impartiale, transparente, démocratique et pacifique. Nous faisons donc appel au sens de responsabilité des deux candidats et à l’esprit patriotique des deux camps en présence, LMP et RHDP, pour accepter cette solution.
La CSCI, le Coordonateur National
Dr N’GOUAN Patrick