NEW YORK (Nations unies), 7 déc 2010 (AFP) - Le Conseil de sécurité de
l`ONU s`est séparé mardi soir sans être parvenu à une déclaration sur la Côte
d`Ivoire, la Russie bloquant l`adoption d`un texte commun, alors que des
négociations se poursuivent depuis vendredi, ont indiqué des diplomates.
"Nous continuons de discuter sur les contours d`une possible réponse" après
des discussions une bonne partie de la journée de mardi, a souligné
l`ambassadrice américaine à l`ONU, Susan Rice, qui assure la présidence du
Conseil de sécurité pour le mois de décembre.
"Nous continuerons demain", a-t-elle encore indiqué. "La plupart des
délégations sont impatientes de parler d`une seule voix" mais "d`autres ne
sont pas encore prêtes pour le faire", a-t-elle dit.
"Il est temps de parler et de parler clairement dans le cadre d`un effort
international unifié pour soutenir le peuple de Côte d`Ivoire", a-t-elle dit.
Un peu plus tôt, avant le début des discussions de l`après-midi, Mme Rice
avait accusé la Russie de "pinailler".
La Russie a bloqué une déclaration des quinze pays du Conseil de sécurité
en estimant que celui-ci outrepassait son mandat en déclarant Alassane
Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle, selon des diplomates.
Mme Rice a cependant insisté sur le fait que l`envoyé spécial des Nations
unies en Côte d`Ivoire, Choi Young-jin, avait agi strictement selon le mandat
donné par le Conseil de sécurité en reconnaissant la victoire de M. Ouattara
face au président sortant Laurent Gbagbo.
"Je ne sais pas pourquoi la Russie pinaille à propos de résolutions qu`elle
a elle-même votées", a dit Mme Rice à la presse entre deux séances de
négociations tendues.
Les consultations de l`après-midi ont eu lieu, a-t-elle dit, "à la lumière
du communiqué" de l`organisation régionale ouest-africaine, la Cédéao, qui a
demandé au président sortant Laurent Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai"
et qui reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l`élection
présidentielle.
"Il appartient au président sortant Gbagbo de reconnaître pacifiquement et
de façon responsable le résultat et de s`incliner", a-t-elle ajouté,
reconnaissant toutefois "des vues différentes au sein du Conseil".
Alors qu`Alassane Ouattara a été donné vainqueur par la Commission
électorale indépendante avec 54,1% des suffrages, le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de ce
dernier avec 51,45%. Les deux hommes se sont proclamés vainqueurs et ont prêté
serment.
pad/cel
l`ONU s`est séparé mardi soir sans être parvenu à une déclaration sur la Côte
d`Ivoire, la Russie bloquant l`adoption d`un texte commun, alors que des
négociations se poursuivent depuis vendredi, ont indiqué des diplomates.
"Nous continuons de discuter sur les contours d`une possible réponse" après
des discussions une bonne partie de la journée de mardi, a souligné
l`ambassadrice américaine à l`ONU, Susan Rice, qui assure la présidence du
Conseil de sécurité pour le mois de décembre.
"Nous continuerons demain", a-t-elle encore indiqué. "La plupart des
délégations sont impatientes de parler d`une seule voix" mais "d`autres ne
sont pas encore prêtes pour le faire", a-t-elle dit.
"Il est temps de parler et de parler clairement dans le cadre d`un effort
international unifié pour soutenir le peuple de Côte d`Ivoire", a-t-elle dit.
Un peu plus tôt, avant le début des discussions de l`après-midi, Mme Rice
avait accusé la Russie de "pinailler".
La Russie a bloqué une déclaration des quinze pays du Conseil de sécurité
en estimant que celui-ci outrepassait son mandat en déclarant Alassane
Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle, selon des diplomates.
Mme Rice a cependant insisté sur le fait que l`envoyé spécial des Nations
unies en Côte d`Ivoire, Choi Young-jin, avait agi strictement selon le mandat
donné par le Conseil de sécurité en reconnaissant la victoire de M. Ouattara
face au président sortant Laurent Gbagbo.
"Je ne sais pas pourquoi la Russie pinaille à propos de résolutions qu`elle
a elle-même votées", a dit Mme Rice à la presse entre deux séances de
négociations tendues.
Les consultations de l`après-midi ont eu lieu, a-t-elle dit, "à la lumière
du communiqué" de l`organisation régionale ouest-africaine, la Cédéao, qui a
demandé au président sortant Laurent Gbagbo de "rendre le pouvoir sans délai"
et qui reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l`élection
présidentielle.
"Il appartient au président sortant Gbagbo de reconnaître pacifiquement et
de façon responsable le résultat et de s`incliner", a-t-elle ajouté,
reconnaissant toutefois "des vues différentes au sein du Conseil".
Alors qu`Alassane Ouattara a été donné vainqueur par la Commission
électorale indépendante avec 54,1% des suffrages, le Conseil constitutionnel,
acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de ce
dernier avec 51,45%. Les deux hommes se sont proclamés vainqueurs et ont prêté
serment.
pad/cel