Après la proclamation des résultats du scrutin du 28 novembre dernier, la tension est vive à Tanda. Cette ville de la région du Zanzan, par le fait de nombreuses barricades érigées à divers endroits, est pratiquement paralysée. Les commerces et les établissements scolaires ont fermé. Pis, une grande frange des fonctionnaires, des enseignants notamment, quittent la ville pour rejoindre leur région natale par mesure de sécurité. De nos sources, il nous revient que ce sont de nombreux convois de cars de transports bondés de monde, qui évacuent régulièrement la localité. Des enseignants apparemment traumatisés qui se sont confiés à nous sous le sceau de l’anonymat, affirment être l’objet de graves menaces de mort et autres intimidations. Pour eux, l’auteur de ces exactions n’est personne d’autre que l’ancien ministre Kobenan Kouadio Adjoumani, figure de proue du RHDP à Tanda. « Depuis les élections, les hommes
d’Adjoumani ne cessent de nous menacer de mort. Au quartier ‘’ Château ‘’ par exemple, ils sont allés, armes au poing et dans l’un de ses véhicules, menacer des enseignants dont ils ont détruit le kiosque de l’un d’eux. Actuellement, le fédéral des enseignants FPI de Tanda est obligé de se cacher pour échapper aux hommes d’Adjoumani. Néanmoins, ces derniers sont allés traumatiser la femme de cet enseignant. En fait, cet ancien ministre qui se trouve être un membre très actif de l’opposition, digère mal la défaite du RHDP dans sa région natale », ont-ils témoigné. La tension est si vive à Tanda que le nouveau préfet de la ville a dû convoquer des rencontres le dimanche 5 et lundi 6 décembre dernier avec la population pour mieux s’imprégner de la situation. La cellule de communication du ministre Adjoumani que nous avons joint par rapport à la situation, a rejeté en bloc les accusations portées contre
l’ancien patron de la production animale et des ressources halieutiques. « Ce sont des allégations mensongères, des rumeurs grotesques sans fondement. Le ministre Adjoumani, lui-même, n’est plus à Tanda », a indiqué Ali Micro, un proche de l’ancien ministre qui dit être, au moment où nous le joignons, assis aux côtés d’un militant de LMP. « En fait, depuis un moment, on a répandu la rumeur à Tanda selon laquelle les rebelles sont sur le point de prendre la ville. Et c’est cela qui fait fuir la population. Moi-même, j’ai dû quitter mon domicile. Adjoumani n’a rien à y voir », a-t-il coupé court.
Zéphirin NANGO
(Correspondant)
d’Adjoumani ne cessent de nous menacer de mort. Au quartier ‘’ Château ‘’ par exemple, ils sont allés, armes au poing et dans l’un de ses véhicules, menacer des enseignants dont ils ont détruit le kiosque de l’un d’eux. Actuellement, le fédéral des enseignants FPI de Tanda est obligé de se cacher pour échapper aux hommes d’Adjoumani. Néanmoins, ces derniers sont allés traumatiser la femme de cet enseignant. En fait, cet ancien ministre qui se trouve être un membre très actif de l’opposition, digère mal la défaite du RHDP dans sa région natale », ont-ils témoigné. La tension est si vive à Tanda que le nouveau préfet de la ville a dû convoquer des rencontres le dimanche 5 et lundi 6 décembre dernier avec la population pour mieux s’imprégner de la situation. La cellule de communication du ministre Adjoumani que nous avons joint par rapport à la situation, a rejeté en bloc les accusations portées contre
l’ancien patron de la production animale et des ressources halieutiques. « Ce sont des allégations mensongères, des rumeurs grotesques sans fondement. Le ministre Adjoumani, lui-même, n’est plus à Tanda », a indiqué Ali Micro, un proche de l’ancien ministre qui dit être, au moment où nous le joignons, assis aux côtés d’un militant de LMP. « En fait, depuis un moment, on a répandu la rumeur à Tanda selon laquelle les rebelles sont sur le point de prendre la ville. Et c’est cela qui fait fuir la population. Moi-même, j’ai dû quitter mon domicile. Adjoumani n’a rien à y voir », a-t-il coupé court.
Zéphirin NANGO
(Correspondant)