“Le gouvernement que j’ai mis en place est l’émanation du verdict des urnes. Les urnes établissent et confirment que Alassane Dramane Ouattara a été élu, vainqueur a plus de 54 %. Evidemment le taux de participation en dit long sur la volonté des Ivoiriens de se choisir un Président. Nous avons mis ce gouvernement en place, nous avons commencé à travailler, c’est nous qui avons le pouvoir, il s’agit de le rendre effectif. Donc nous sommes en train de réfléchir à une série de mesures qui nous permettent de montrer à l’opinion nationale, à l’opinion internationale que c’est bel et bien ce gouvernement qui dirige l’Etat de Côte d’Ivoire.
Par exemple nous avons commencé par le rappel de nos Ambassadeurs. Vous savez très bien que l’Union Africaine, l’Union Européenne, le monde entier reconnait le gouvernement que je dirige. Je vous informe qu’à l’heure actuelle, l’Allemagne vient de reconnaitre notre gouvernement suite à l’entreprise de notre Ambassadeur qui s’y trouve.
La deuxième mesure concerne le monde des finances. Le ministre de l’économie et des finances est en train de prendre des mesures pour faire en sorte que les régies financières soient à la disposition de mon gouvernement. Pour ce faire, des décrets ont été signés. Nous sommes en train de travailler et nous sommes convaincus que d’ici la fin de la semaine, on verra bien l’effet réel de ces mesures sur la vie de la nation…
Il est clair que nous sommes face à une situation de coup d’Etat. Il ya trois généraux de l’armée qui ont pris le pouvoir au profit de monsieur Gbagbo puisque monsieur Gbagbo a été sanctionné par les urnes. Il est vaincu, il n’est pas élu, maintenant il a trois généraux qui ont pris le pouvoir, qui terrorisent les Ivoiriens. Si d’ici là, les actions combinées de la communauté nationale et de la communauté internationale n’arrivent pas à convaincre monsieur Gbagbo de quitter le pouvoir, il sera de la responsabilité légitime du gouvernement que je dirige, de prendre tous les moyens utiles et nécessaires de faire en sorte que le verdict des urnes soit concrètement rétabli en Côte d’Ivoire.
Nous n’en sommes pas encore à la phase de la force, puisque la CEDEAO qui se réunit actuellement (ndlr : hier) devrait reconnaitre le gouvernement légitime que je dirige suite à l’élection de monsieur Alassane Ouattara. Nous continuons de penser qu’il faut donner une chance à la paix dans ce pays et que la communauté internationale qui, sans hésitation, a reconnu ce gouvernement, est prête à aller plus loin que les déclarations de principe.
Nous sommes d’accord, nous soutenons cette démarche et nous attendons qu’elle aille à son terme.
Si la communauté internationale considère qu’il faut la force pour faire partir Monsieur Gbagbo comme ça été le cas au Libéria, ce sera une chose que nous soutiendrons."
Par exemple nous avons commencé par le rappel de nos Ambassadeurs. Vous savez très bien que l’Union Africaine, l’Union Européenne, le monde entier reconnait le gouvernement que je dirige. Je vous informe qu’à l’heure actuelle, l’Allemagne vient de reconnaitre notre gouvernement suite à l’entreprise de notre Ambassadeur qui s’y trouve.
La deuxième mesure concerne le monde des finances. Le ministre de l’économie et des finances est en train de prendre des mesures pour faire en sorte que les régies financières soient à la disposition de mon gouvernement. Pour ce faire, des décrets ont été signés. Nous sommes en train de travailler et nous sommes convaincus que d’ici la fin de la semaine, on verra bien l’effet réel de ces mesures sur la vie de la nation…
Il est clair que nous sommes face à une situation de coup d’Etat. Il ya trois généraux de l’armée qui ont pris le pouvoir au profit de monsieur Gbagbo puisque monsieur Gbagbo a été sanctionné par les urnes. Il est vaincu, il n’est pas élu, maintenant il a trois généraux qui ont pris le pouvoir, qui terrorisent les Ivoiriens. Si d’ici là, les actions combinées de la communauté nationale et de la communauté internationale n’arrivent pas à convaincre monsieur Gbagbo de quitter le pouvoir, il sera de la responsabilité légitime du gouvernement que je dirige, de prendre tous les moyens utiles et nécessaires de faire en sorte que le verdict des urnes soit concrètement rétabli en Côte d’Ivoire.
Nous n’en sommes pas encore à la phase de la force, puisque la CEDEAO qui se réunit actuellement (ndlr : hier) devrait reconnaitre le gouvernement légitime que je dirige suite à l’élection de monsieur Alassane Ouattara. Nous continuons de penser qu’il faut donner une chance à la paix dans ce pays et que la communauté internationale qui, sans hésitation, a reconnu ce gouvernement, est prête à aller plus loin que les déclarations de principe.
Nous sommes d’accord, nous soutenons cette démarche et nous attendons qu’elle aille à son terme.
Si la communauté internationale considère qu’il faut la force pour faire partir Monsieur Gbagbo comme ça été le cas au Libéria, ce sera une chose que nous soutiendrons."