Le président sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, est "un dictateur" et la communauté internationale doit le faire partir, estime Guillaume Soro, Premier ministre d`Alassane Ouattara, l`autre président proclamé du pays, dans une interview mercredi au journal français Le Parisien.
"Gbagbo est non seulement un tricheur, mais un dictateur. Quiconque
n`accepte pas le jeu démocratique, le verdict du peuple et le résultat des
élections est un dictateur", déclare M. Soro, qui a réuni lundi à Abidjan son
gouvernement alors que M. Gbagbo a formé mardi sa propre équipe.
"J`espère pourvoir compter sur la capacité de tous les défenseurs de la
démocratie, des Africains comme de la communauté internationale, pour imposer
à Gbagbo de céder le pouvoir comme hier les Etats-Unis l`ont fait avec Charles
Taylor au Liberia", ajoute M. Soro, qui était Premier ministre du président
sortant depuis 2007.
Laurent Gbagbo a formé mardi un gouvernement de combat pour mettre en échec
son rival Alassane Ouattara, l`autre président proclamé de la Côte d`Ivoire,
ignorant la communauté internationale qui le pousse vers la sortie, à l`image
de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Gbagbo a bien compris que la communauté internationale a toujours été
hésitante et vacillante face à l`application de ses résolutions", juge encore
M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord du
pays depuis 2002.
"Nous ne voulons pas la partition. C`est pourquoi nous appelons la
communauté internationale, tout comme les Africains et les Ivoiriens à
rétablir la démocratie en Côte d`Ivoire en installant M. Ouattara au pouvoir",
insiste-t-il, jugeant qu`il y a des "risques réels" d`embrasement du pays.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquent tous deux la victoire à la
présidentielle du 28 novembre. M. Ouattara a été donné vainqueur par la
Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, avant que
le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, n`invalide ces résultats et le
proclame président avec 51,45%.
"Gbagbo est non seulement un tricheur, mais un dictateur. Quiconque
n`accepte pas le jeu démocratique, le verdict du peuple et le résultat des
élections est un dictateur", déclare M. Soro, qui a réuni lundi à Abidjan son
gouvernement alors que M. Gbagbo a formé mardi sa propre équipe.
"J`espère pourvoir compter sur la capacité de tous les défenseurs de la
démocratie, des Africains comme de la communauté internationale, pour imposer
à Gbagbo de céder le pouvoir comme hier les Etats-Unis l`ont fait avec Charles
Taylor au Liberia", ajoute M. Soro, qui était Premier ministre du président
sortant depuis 2007.
Laurent Gbagbo a formé mardi un gouvernement de combat pour mettre en échec
son rival Alassane Ouattara, l`autre président proclamé de la Côte d`Ivoire,
ignorant la communauté internationale qui le pousse vers la sortie, à l`image
de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Gbagbo a bien compris que la communauté internationale a toujours été
hésitante et vacillante face à l`application de ses résolutions", juge encore
M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord du
pays depuis 2002.
"Nous ne voulons pas la partition. C`est pourquoi nous appelons la
communauté internationale, tout comme les Africains et les Ivoiriens à
rétablir la démocratie en Côte d`Ivoire en installant M. Ouattara au pouvoir",
insiste-t-il, jugeant qu`il y a des "risques réels" d`embrasement du pays.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara revendiquent tous deux la victoire à la
présidentielle du 28 novembre. M. Ouattara a été donné vainqueur par la
Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, avant que
le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, n`invalide ces résultats et le
proclame président avec 51,45%.