Le président de l`Union africaine (UA), le
Malawite Bingu wa Mutharika, a estimé mercredi que le chef de l`Etat sortant
en Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo devait se retirer pour "respecter la volonté
du peuple" et éviter un "bain de sang" après l`élection présidentielle.
"J`ai demandé au leader ivoirien Laurent Gbagbo de se retirer et de donner
le pouvoir au chef de l`opposition Alassane Ouattara. Il est le vainqueur de
l`élection. Le président Gbagbo doit respecter la volonté du peuple exprimée
par les urnes et de ce fait, doit se retirer pour éviter un autre bain de sang
en Afrique", a déclaré le président du Malawi dans un communiqué.
"Il est grand temps que les leaders africains respectent la volonté du
peuple exprimée par les urnes", a-t-il poursuivi.
"J`ai reçu des informations fiables et convaincantes au sujet de
l`élection. Je suis d`accord avec la Communauté économique des Etats d`Afrique
de l`ouest (Cédéao) et les observateurs internationaux pour dire que Ouattara
a remporté l`élection ivoirienne du 28 novembre", a précisé le président de
l`UA.
M. Mutharika s`est dit "attristé" que Laurent Gbagbo ait prêté serment
durant les efforts de médiation de l`ex-président sud-africain Thabo Mbeki,
envoyé par l`UA dimanche et lundi en Côte d`Ivoire. Cela "a accru la crise
constitutionnelle", a-t-il souligné.
"Un rapport de (...) Thabo Mbeki montre qu`il y a un fossé profond et
grandissant entre les parties. L`ONU et des organismes africains, dont l`Union
africaine, ont reconnu que ce scrutin était libre et équitable et que Ouattara
avait remporté l`élection", a poursuivi M. Mutharika.
Le président de l`UA a appelé les leaders politiques ivoiriens à "se
rapprocher et à trouver une solution durable".
La Commission électorale indépendante (CEI) a donné vainqueur M. Ouattara
avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, dirigé par un proche
de M. Gbagbo, a ensuite proclamé réélu le président sortant avec 51,45% des
votes en invalidant plusieurs résultats du nord du pays.
L`UA avait appelé dès samedi au respect des résultats de la Commission
électorale ivoirienne désignant le leader de l`opposition vainqueur du scrutin.
Laurent Gbagbo a été investi le même jour président de la Côte d`Ivoire,
dans un climat de violences qui a fait au moins 20 mort depuis le second tour
de la présidentielle.
L`UA s`était alors publiquement démarquée du chef de sa mission
d`observation en Côte d`Ivoire, l`ancien Premier ministre togolais Joseph
Kokou Koffigoh, qui venait d`assister à la cérémonie d`investiture du
président sortant Laurent Gbagbo. "M. Koffigoh ne représentait pas l`Union
Africaine qui n`est en rien engagé par cet acte individuel", a-t-elle estimé.
Malawite Bingu wa Mutharika, a estimé mercredi que le chef de l`Etat sortant
en Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo devait se retirer pour "respecter la volonté
du peuple" et éviter un "bain de sang" après l`élection présidentielle.
"J`ai demandé au leader ivoirien Laurent Gbagbo de se retirer et de donner
le pouvoir au chef de l`opposition Alassane Ouattara. Il est le vainqueur de
l`élection. Le président Gbagbo doit respecter la volonté du peuple exprimée
par les urnes et de ce fait, doit se retirer pour éviter un autre bain de sang
en Afrique", a déclaré le président du Malawi dans un communiqué.
"Il est grand temps que les leaders africains respectent la volonté du
peuple exprimée par les urnes", a-t-il poursuivi.
"J`ai reçu des informations fiables et convaincantes au sujet de
l`élection. Je suis d`accord avec la Communauté économique des Etats d`Afrique
de l`ouest (Cédéao) et les observateurs internationaux pour dire que Ouattara
a remporté l`élection ivoirienne du 28 novembre", a précisé le président de
l`UA.
M. Mutharika s`est dit "attristé" que Laurent Gbagbo ait prêté serment
durant les efforts de médiation de l`ex-président sud-africain Thabo Mbeki,
envoyé par l`UA dimanche et lundi en Côte d`Ivoire. Cela "a accru la crise
constitutionnelle", a-t-il souligné.
"Un rapport de (...) Thabo Mbeki montre qu`il y a un fossé profond et
grandissant entre les parties. L`ONU et des organismes africains, dont l`Union
africaine, ont reconnu que ce scrutin était libre et équitable et que Ouattara
avait remporté l`élection", a poursuivi M. Mutharika.
Le président de l`UA a appelé les leaders politiques ivoiriens à "se
rapprocher et à trouver une solution durable".
La Commission électorale indépendante (CEI) a donné vainqueur M. Ouattara
avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, dirigé par un proche
de M. Gbagbo, a ensuite proclamé réélu le président sortant avec 51,45% des
votes en invalidant plusieurs résultats du nord du pays.
L`UA avait appelé dès samedi au respect des résultats de la Commission
électorale ivoirienne désignant le leader de l`opposition vainqueur du scrutin.
Laurent Gbagbo a été investi le même jour président de la Côte d`Ivoire,
dans un climat de violences qui a fait au moins 20 mort depuis le second tour
de la présidentielle.
L`UA s`était alors publiquement démarquée du chef de sa mission
d`observation en Côte d`Ivoire, l`ancien Premier ministre togolais Joseph
Kokou Koffigoh, qui venait d`assister à la cérémonie d`investiture du
président sortant Laurent Gbagbo. "M. Koffigoh ne représentait pas l`Union
Africaine qui n`est en rien engagé par cet acte individuel", a-t-elle estimé.