La Côte d’Ivoire a, depuis hier, un nouveau gouvernement. Avec la formation du gouvernement du Premier ministre Aké Marie N’Gbo Gilbert. Il s’appelle, Désiré Dallo Noel Laurent. Il remplace à ce poste, Charles Diby Koffi, qui occupait ce poste depuis, le 28 décembre 2005. Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, c’est–à-dire, Dallo Désiré-Noël Laurent, est né le 23 décembre 1955, à Gagnoa dans la Région du Fromager. Jusqu’à hier en tout cas, il était le Directeur général du Port autonome de San Pedro. Poste qu’il occupe depuis avril 2002. Avant d’être le Dg du Pasp, M. Dallo, a été Dg de la Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (Sipf) et Directeur technique du Groupe Blohorne/Unilever Côte d’Ivoire. Un groupe où il a occupé plusieurs fonctions aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Ghana et en France. Sur le plan de la formation, disons que le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, qui ne vient pas en terrain inconnu, est titulaire d’un Master of Sciences industrial Engineering, Stanford Univesity, Palo Alto, Usa, en juin 1984 et autre Master Of sciences Engineering, University of Southern California. Par ailleurs, il est également ingénieur Supélec (Paris) et maitre-es-sciences Physique, obtenu à l’Université d’Abidjan. A noter qu’il est aidé dans sa tâche par un ministre délégué au Budget, en la personne de Koné Katina Justin, anciennement Directeur du Cadastre à la Direction générale des Impôts (Dgi). Désiré Dallo aura à poursuivre les négociations avec les bailleurs de fonds et la mise en œuvre des dernières conditionnalités, qui se dressent sur le chemin de l’atteinte du Point d’achèvement. Dans le cadre de l’Initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte). Qui permettra à la Côte d’Ivoire d’obtenir une réduction substantielle de sa dette. Un immense chantier qu’ ont conduit de main de maitre, le ministre Charles Diby Koffi, ex- ministre de l’Economie et des Finances et le ministre d’Etat du Plan et du Développement, Paul Bohoun Bouabré, qui ont marqué de leurs emprunts, ces deux ministères stratégiques dans des conditions exécrables. Ils n’ont pas démérité. Depuis la rupture de la coopération avec les bailleurs en 1999, à la reprise pleine et entière de la coopération ces dernières années avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ( Fmi) et le Système des Nations unies, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes, chacun à son niveau. Mais aussi et surtout, pour avoir sous la houlette du Président Gbagbo réussi à mobiliser les ressources en interne et en externe, pour le financement du processus électoral. Qui selon, les experts, a été l’une des plus coûteuses au monde. Dans le secteur du commerce, le nouveau titulaire, le Docteur Touré Amara, précédemment, Pca de la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (Cidt), aura très rapidement à faire face à la flambée généralisée des prix des produits de grande consommation sur les marchés. Car, alors que le gouvernement a importé du sucre pour faire face au déficit sur le marché de la consommation locale, le kg de ce produit est hors de portée du petit ménage ivoirien. Pendant que le prix du rechargement de la bombonne de gaz domestique de 12 kg qui est officiellement fixé à 4500Fcfa, se négocie à 5500Fcfa voire 10 mille Fcfa selon les quartiers dans le District d’Abidjan. Quant à Yapo Atsé Benjamin, l’un des rescapés du gouvernement Soro, devra s’atteler très rapidement aux règlements des conflits fonciers en latence à lui légué par ses prédécesseurs. Mais aussi à accomplir les dernières formalités du décaissement des 17 milliards de Fcfa de la Banque africaine de développement (Bad) pour le financement du Projet du Bassin du Gourou dont l’exutoire se trouve au carrefour de l’Indénié. Ce projet qui comprend la construction de plusieurs barrages écréteurs en amont, sera piloté par le ministère de la Construction. Pendant que celui du Développement industriel et de la Promotion du Secteur privé, M. Attey Philippe, devra très rapidement convaincre les investisseurs économiques que des fauteurs en trouble, incitent à délocaliser leurs activités, à rester en Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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