Le camp de Lmp ne démord pas, dans sa volonté de menace. Tant qu'il peut, il s'en donne à cœur joie. Comme si cette crise post-électorale était préméditée, des individus proches de Lmp auraient commencé à distribuer les menaces avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre dernier. En effet, Niamien Brou, président du Rhdp du Plateau-Dokui, aurait fait l'objet de menace de mort, le jour du vote, dans un bureau de vote au quartier Mahou, Plateau-Dokui. " Le dimanche 28 novembre, je suis allé superviser les représentants du Rhdp dans les bureaux de vote de ma circonscription. C'est alors que j'ai rencontré Mme N'gouandi, la tante d’un leader des jeunes patriotes. Elle a appelé aussitôt les policiers présents dans le centre et leur a demandé de m'arrêter. Elle m'a même menacé de mort. Depuis le mardi dernier, je crois que ces menaces sont à vraiment considérer. Je n'avais pas eu tort de faire surveiller ma maison qui fait office de Qg du Rhdp, par des jeunes. Mardi dernier, quatre (4) policiers d'un arrondissement de la commune d'Abobo sont arrivés chez moi. Ils ont trouvé les jeunes et voulaient savoir ce qu'ils y faisaient. Etant absent, ils ont pu avoir accès à la cour de mon domicile et se sont rendus compte qu'il n'y avait rien de compromettant ", raconte le président du Rhdp, Niamien Brou. Qui poursuit en indiquant que " des gens de Lmp leur auraient fait savoir qu'il y aurait des armes ". Avant de se retirer, les policiers auraient dit aux jeunes qui gardent le Qg de " faire attention ". A propos des informations relatives aux indices des militants de Lmp, cela semble devenu une activité pour les gens proches de Gbagbo. Aussi, feraient-ils courir des rumeurs sur les militants du Rhdp, les livrant ainsi aux Fds. L'Onuci doit prendre cette information au sérieux afin de créer les conditions de sécurisation des populations dont le crime serait de ne point être du camp de Lmp.
Michel P.
Michel P.
