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Politique Publié le jeudi 9 décembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Bataille pour la Présidence de la République - Des proches de Gbagbo et Soro font des confidences

Un proche de Guillaume Soro approché par l’IA a donné l’explication suivante sur l’attitude de son chef par rapport à Laurent Gbagbo : « Au début de la guerre, le Président Gbagbo avait dit qu’il ne discuterait pas avec nous tant qu’on ne dépose pas les armes. Aujourd’hui encore nous sommes en armes. Vous savez après Marcoussis, le camp Gbagbo avait dit qu’il n’y aurait jamais de rebelles à Abidjan. Aujourd’hui nous sommes solidement installés au Golf Hôtel. Ensuite on n’avait même pas voulu de Guillaume Soro, comme ministre de la Défense, ni même ministre de la Communication avec pleins pouvoirs, aujourd’hui il est Premier ministre. Laurent Gbagbo avait dit qu’Alassane Ouattara ne serait jamais rien en Côte d’Ivoire, et que ceux qui le suivent perdent leur temps, aujourd’hui le Président du RDR a été élu par la majorité des Ivoiriens. Chaque fois Laurent Gbagbo commence par dire non, mais à la fin il dit oui. Cette fois-ci, ce sera comme les autres fois ; ce ne sera pas différent» Informé de cette confidence, un partisan de Laurent Gbagbo rationalise : « Tout cela signifie que Laurent Gbagbo est un homme de paix, qui a fait beaucoup de concessions. Mais ce que Guillaume Soro oublie, c’est qu’en réalité, le Président Laurent Gbagbo n’a jamais transigé sur deux choses : le fauteuil présidentiel et la Constitution. Et cette fois-ci, Guillaume Soro rêve s’il pense que Laurent Gbagbo va céder. Chaque fois, nous avions cédé parce que nous gardions l’essentiel. Et cet essentiel là, nous ne pouvons pas le lâcher maintenant. Si Guillaume Soro analyse bien, il verra que chaque fois, Laurent Gbagbo est resté à la même place malgré tous les changements intervenus, malgré tous les oui arrivés, après les non. Pour la place de Président de la République, et de la Constitution, le non de Laurent Gbagbo a toujours été cinglant et radical. C’est cela qui a perdu Seydou Diarra et Charles Konan Banny. Et c’est parce que Guillaume Soro a reconnu l’autorité du Président et la suprématie de la Constitution que le dialogue direct a été possible, et que le Président a dit non à tous les non passés.» Ah quelle affaire !
C.K
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