Au lendemain des résultats du second tour de la présidentielle ivoirienne, du dimanche 28 novembre 2010, de violentes manifestations de rue ont éclaté à Abidjan et à l’intérieur du pays. En dehors des dizaines de blessés dont des cas graves, les rues d’Abidjan ont été particulièrement défigurées. La plupart d’entre elles sont jonchées de tessons de bouteilles, de restes de pneus enflammés et surtout des tas d’ordures ménagères entassés. Les automobiles se fraient un chemin, soulevant une nuée de poussière, comme dans un safari. Les conséquences de ces poubelles à ciel ouvert et à proximité des habitations (donc au contact des populations), sont à craindre, à court terme. En effet, la poussière que dégage ces tas d’immondices dans les rues peut provoquer la fièvre typhoïde. Lorsque nous savons que cette maladie est fortement contagieuse, il faut craindre une épidémie dans un bref délai. A cela, il faut ajouter le
choléra. Comme la fièvre typhoïde, cette « maladie de la saleté » se propage très rapidement. En Haïti, par exemple, en moins d’un mois, cette maladie a fait plus de deux mille morts. La toux sera également de la partie avec la poussière qui se dégage rapidement et régulièrement de la cendre. Faut-il attendre d’enregistrer les premiers cas de maladies pour prendre des mesures sanitaires. Les autorités sont donc averties, à commencer par les premiers magistrats des communes.
M’BRA Konan
choléra. Comme la fièvre typhoïde, cette « maladie de la saleté » se propage très rapidement. En Haïti, par exemple, en moins d’un mois, cette maladie a fait plus de deux mille morts. La toux sera également de la partie avec la poussière qui se dégage rapidement et régulièrement de la cendre. Faut-il attendre d’enregistrer les premiers cas de maladies pour prendre des mesures sanitaires. Les autorités sont donc averties, à commencer par les premiers magistrats des communes.
M’BRA Konan