L`imposition de sanctions à la Côte d`Ivoire afin de contraindre le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir n`est pas d`actualité, même si des procédures internationales existent, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.
"Nous ne sommes pas à ce niveau-là, mais il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se passait pas" entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président élu, a dit Michèle Alliot-Marie à
France Inter.
Elle a précisé que la France s`employait à "garder des contacts" avec le
président sortant et son entourage "qui permettront que la transition se fasse
en douceur, car notre préoccupation première est qu`il n`y ait pas de
violences". La sécurité des 15.000 ressortissants français et binationaux
vivant en Côte d`Ivoire "est une préoccupation majeure", a-t-elle dit.
Les deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire ont formé des gouvernements et luttent aujourd`hui pour s`assurer le contrôle des administrations et des finances du pays.
"La Côte d`Ivoire a été une grande démocratie et c`était même le modèle
démocratique pour l`Afrique pendant très longtemps avec le Sénégal", a aussi
déclaré la ministre. Et "nous devons faire en sorte que la Côte d`Ivoire
s`inscrive dans cette tradition démocratique".
Ex-colonie française, la Côte d`Ivoire a accédé à l`indépendance en 1960,
année au cours de laquelle Félix Houphouët-Boigny est élu président. Le
multipartisme n`a été instauré qu`en 1990, après 30 années de pouvoir du Parti
démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI). Après un septième mandat de
Houphouët-Boigny, le pays a été dirigé à partir de 1995 par Henri Konan Bédié
(PDCI), puis par Laurent Gbagbo depuis 2000.
"Nous ne sommes pas à ce niveau-là, mais il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se passait pas" entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président élu, a dit Michèle Alliot-Marie à
France Inter.
Elle a précisé que la France s`employait à "garder des contacts" avec le
président sortant et son entourage "qui permettront que la transition se fasse
en douceur, car notre préoccupation première est qu`il n`y ait pas de
violences". La sécurité des 15.000 ressortissants français et binationaux
vivant en Côte d`Ivoire "est une préoccupation majeure", a-t-elle dit.
Les deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire ont formé des gouvernements et luttent aujourd`hui pour s`assurer le contrôle des administrations et des finances du pays.
"La Côte d`Ivoire a été une grande démocratie et c`était même le modèle
démocratique pour l`Afrique pendant très longtemps avec le Sénégal", a aussi
déclaré la ministre. Et "nous devons faire en sorte que la Côte d`Ivoire
s`inscrive dans cette tradition démocratique".
Ex-colonie française, la Côte d`Ivoire a accédé à l`indépendance en 1960,
année au cours de laquelle Félix Houphouët-Boigny est élu président. Le
multipartisme n`a été instauré qu`en 1990, après 30 années de pouvoir du Parti
démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI). Après un septième mandat de
Houphouët-Boigny, le pays a été dirigé à partir de 1995 par Henri Konan Bédié
(PDCI), puis par Laurent Gbagbo depuis 2000.