La France, qui a oeuvré, selon des diplomates,
pour que le Conseil de sécurité de l'ONU reconnaisse la victoire en Côte
d'Ivoire d'Alassane Ouattara face au président sortant Laurent Gbagbo, a
remercié jeudi la Russie et écarté pour le moment le recours à une menace de
sanctions.
Le président Nicolas Sarkozy "se félicite de la déclaration du Conseil de
sécurité unanime appelant au respect du résultat de l'élection de M. Alassane
Ouattara comme président de la Côte d'Ivoire", a rapporté l'Elysée dans un
communiqué.
Il a également remercié son homologue russe Dmitri Medvedev "de l'aide
apportée par la Russie à cette prise de position importante", ajoute le
communiqué, en précisant que les deux hommes ont eu un entretien téléphonique
mercredi soir.
Pendant cinq jours, Moscou a été très réticent à l'approbation d'une
déclaration du Conseil de sécurité sur la Côte d'Ivoire, finalement intervenue
dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon des sources diplomatiques françaises, la France a beaucoup oeuvré en
coulisses depuis le début de la crise pour que l'ONU, son secrétaire général
Ban Ki-moon comme le Conseil de sécurité, prenne position au sujet de la Côte
d'Ivoire.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, Ban Ki-moon a publié plusieurs
communiqués pour demander la publication des résultats, reconnaître la
victoire de Alassane Ouattara ou s'inquiéter de l'évolution de la situation.
Les deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire ont aujourd'hui formé des
gouvernements et luttent pour s'assurer le contrôle des administrations et des
finances du pays. M. Ouattara a été donné vainqueur de la présidentielle par
la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le
Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a invalidé ces résultats et
a proclamé ce dernier président avec 51,45%.
Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité condamne "dans les termes les
plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple" et brandit
la menace de sanctions "contre les personnes qui essayent de menacer le
processus de paix ou de faire obstruction au travail" de la mission de l'ONU
dans le pays.
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a toutefois
écarté à ce stade la menace de sanctions.
"Nous ne sommes pas à ce niveau-là, mais il y a un certain nombre de
procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se
passait pas" entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, a-t-elle dit jeudi à
France Inter.
Elle a précisé que la France s'employait à "garder des contacts" avec le
président sortant et son entourage "qui permettront que la transition se fasse
en douceur, car (la) préoccupation première (de la France) est qu'il n'y ait
pas de violences".
La sécurité des 15.000 ressortissants français et binationaux vivant en
Côte d'Ivoire "est une préoccupation majeure", a-t-elle précisé, jugeant que
ce pays a été une "grande démocratie" et qu'il se devait de procéder à une
transition du pouvoir pacifique.
pour que le Conseil de sécurité de l'ONU reconnaisse la victoire en Côte
d'Ivoire d'Alassane Ouattara face au président sortant Laurent Gbagbo, a
remercié jeudi la Russie et écarté pour le moment le recours à une menace de
sanctions.
Le président Nicolas Sarkozy "se félicite de la déclaration du Conseil de
sécurité unanime appelant au respect du résultat de l'élection de M. Alassane
Ouattara comme président de la Côte d'Ivoire", a rapporté l'Elysée dans un
communiqué.
Il a également remercié son homologue russe Dmitri Medvedev "de l'aide
apportée par la Russie à cette prise de position importante", ajoute le
communiqué, en précisant que les deux hommes ont eu un entretien téléphonique
mercredi soir.
Pendant cinq jours, Moscou a été très réticent à l'approbation d'une
déclaration du Conseil de sécurité sur la Côte d'Ivoire, finalement intervenue
dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon des sources diplomatiques françaises, la France a beaucoup oeuvré en
coulisses depuis le début de la crise pour que l'ONU, son secrétaire général
Ban Ki-moon comme le Conseil de sécurité, prenne position au sujet de la Côte
d'Ivoire.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, Ban Ki-moon a publié plusieurs
communiqués pour demander la publication des résultats, reconnaître la
victoire de Alassane Ouattara ou s'inquiéter de l'évolution de la situation.
Les deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire ont aujourd'hui formé des
gouvernements et luttent pour s'assurer le contrôle des administrations et des
finances du pays. M. Ouattara a été donné vainqueur de la présidentielle par
la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le
Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a invalidé ces résultats et
a proclamé ce dernier président avec 51,45%.
Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité condamne "dans les termes les
plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple" et brandit
la menace de sanctions "contre les personnes qui essayent de menacer le
processus de paix ou de faire obstruction au travail" de la mission de l'ONU
dans le pays.
La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a toutefois
écarté à ce stade la menace de sanctions.
"Nous ne sommes pas à ce niveau-là, mais il y a un certain nombre de
procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se
passait pas" entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, a-t-elle dit jeudi à
France Inter.
Elle a précisé que la France s'employait à "garder des contacts" avec le
président sortant et son entourage "qui permettront que la transition se fasse
en douceur, car (la) préoccupation première (de la France) est qu'il n'y ait
pas de violences".
La sécurité des 15.000 ressortissants français et binationaux vivant en
Côte d'Ivoire "est une préoccupation majeure", a-t-elle précisé, jugeant que
ce pays a été une "grande démocratie" et qu'il se devait de procéder à une
transition du pouvoir pacifique.